APERÇU – Rightfully, Beary Arms, un petit jeu indépendant très sympathique

Rightfully, Beary Arms saura-t-il se démarquer dans le genre roguelite?

Rightfully, Beary Arms est un jeu développé et distribué par le studio indépendant Daylight Basement. Il appartient au genre des roguelites et il est offert en accès anticipé (Early Access) depuis le 27 juillet 2023 exclusivement sur PC (Steam). Il ne s’agit pas d’un test complet, mais plutôt d’un aperçu, car j’ai rencontré plusieurs bogues, dont un de progression. Par conséquent, vous ne trouverez pas de note à la fin de ce texte.

Un premier aperçu!

Bon, le jeu n’a pas d’histoire, du moins de ce que j’ai eu la chance de voir, car à chaque fois que mon ourson tombait au combat, le jeu se bloquait sur la carte. Ce qui m’empêchait de progresser davantage. Vous allez y retrouver quelques bulles de dialogue avec quelques personnages dans le jeu, dont Paul, une sorte de renard parlant. Mais ne cherchez pas trop loin, il s’agit d’un ourson de l’espace qui tue des méchants cochons avec des armes spatiales et/ou des armes à feu terrestres. Puis je peux vous dire que je n’ai eu aucune explication durant mon essai concernant la dernière phrase. Alors je suis sûr que l’histoire est quasiment inexistante.

Le gameplay est bon mais ne révolutionne pas le genre

Si vous jouez à Rightfully Beary Arms avec le pressentiment de révolution comme avec Hades, oubliez ça. Le jeu ne révolutionne en rien le genre, par contre il réussit où bien d’autres échouent.

Pour vous défendre, le jeu prend une direction de tir analogique : il suffit d’appuyer sur un trigger, tout en maintenant la direction de tir avec votre stick analogique droit. Bien sûr, le stick analogique gauche vous servira de navigateur. Le bumper de gauche, de son côté, active votre dash et celui de droite est utilisé pour recharger votre arme lorsqu’elle est à court de munitions. Aussi simple que cela.

Une fois que les bases sont apprises, le jeu vous lance dans une carte; cet endroit sera votre centre d’opérations pour décider où votre personnage continuera son chemin. On y retrouve plusieurs types de niveaux, des boss et des magasins pour vous équiper mieux durant votre parcours. Avant de sélectionner l’endroit, une tonne d’informations se retrouvent sur votre droite pour vous expliquer le niveau. De plus, cette base de données sera utile pour savoir plus sur les trésors qui s’y cachent.

Les trésors vous sont offerts lorsque vous avez terminé une salle dans les niveaux. Vous devez tout simplement abattre tout ce qui bouge. Il est important de savoir que la plupart des salles ne vous récompensent pas. Mais une fois le tout complété, vous allez emprunter un vortex qui vous mènera à un boss ou qui vous ramènera à la carte de départ.

Ces fameux trésors sont utiles pour votre parcours. Vous allez y retrouver de nouvelles armes, des perks pour améliorer votre ourson, des packs de soins ou encore des vies supplémentaires. Vous commencez avec aucune vie, mais l’effet que cela vous donne d’en utiliser une est le même qu’une fée dans The Legend of Zelda, c’est-à-dire vous donner un second souffle. Faites attention, j’ai été dans l’obligation de downgrader une arme, car dans ce fameux trésor se trouvaient des objets inférieurs à ce que j’avais équipé sur mon arme. Ce que je trouve un peu dommage puisqu’une fois le trésor ouvert, il n’est plus possible de le refuser.

En soi, je n’ai pas rencontré de bogues au niveau gameplay avec Rightfully Beary Arms. Par contre, le jeu est accompagné d’une difficulté plutôt accrue. Plusieurs pièges sont dissimulés dans les niveaux et vous allez devoir les éviter, en plus des tirs ennemis. Si je n’avais pas rencontré un bogue de progression, probablement que ce niveau de difficulté ne m’aurait pas dérangé.

Les graphismes et la trame sonore!

Bien des studios indépendants se penchent sur le gros pixel en ce qui concerne les graphismes. Le studio Daylight Basement n’a pas fait différent ici. C’est très coloré, mais on aperçoit assez rapidement qu’il manque de détails pour être en mesure de vraiment l’apprécier côté graphismes. Les armes à feu des ennemis sont plus grandes qu’eux, elles se ressemblent quasiment toutes et les boss manquent cruellement de détails. En ce qui concerne les niveaux, vous allez y retrouver une dizaine d’environnements différents. Un effet en 3D est donné aux objets pour être en mesure d’apporter une couverture de tir.

Côté trame sonore, le tout est vraiment mieux. Elle est rythmique et un effet de pixellisation est intégré. Puis lorsque vous faites face à un boss, on vous imposera des pistes audio beaucoup plus extrêmes qui iront chercher des influences au métal. Tout pour vous faire battre le cœur!

J’ai aussi eu des baisses de FPS, chose que je ne comprends pas : je réalise du streaming en jouant à God of War sans problème avec mon PC. Ce qui signifie que le jeu manque un peu d’optimisations à ce niveau.

Conclusion

Comme je l’ai mentionné plus haut, aucune note ne sera affichée. Mais pour un premier jeu du studio, ce n’est pas si mal. Les bogues de FPS et de progression seront vite réglés, j’en suis sûr. Le jeu est très plaisant et sa trame sonore aide au sentiment de se donner à fond malgré la difficulté de Rightfully, Beary Arms. Il s’agit d’un jeu en Early Access et je peux vous affirmer que le potentiel est là et qu’il pourrait s’agir d’une belle pépite indépendante.

Un énorme “Merci” à Daylight Basement pour la copie du jeu.