Yasha: Legend of the Demon Blade – Un Roguelite Prometteur à Venir
Yasha: Legend of the Demon Blade est un roguelite prévu pour débarquer sur nos consoles de salon et PC le 23 avril prochain. Le jeu sera disponible sur Nintendo Switch, PC (via Steam), PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series.
Développé par 7QUARK, un petit studio taïwanais fondé en 2013, Yasha marque leur huitième titre. C’est l’éditeur chinois Game Source Entertainment qui se charge de sa publication.
Avant de me plonger dans mon aperçu du jeu, il est important de noter qu’Yasha ne bénéficie pas d’un doublage en français ni en anglais, mais une traduction est disponible. De plus, la version PC est entièrement compatible avec une manette.
Yasha: Legend of the Demon Blade – Un Roguelite prometteur, mais un scénario en retrait
Yasha: Legend of the Demon Blade vous propose d’incarner l’un des trois personnages jouables, chacun possédant sa propre histoire. Toutefois, malgré ces différences, le cœur de l’intrigue reste globalement le même, tout comme les niveaux, du moins dans le premier chapitre auquel j’avais accès.
L’histoire débute avec l’attaque de la grande ville de Konpeki. Les ninjas qui tentaient de repousser l’ennemi échouent face à la puissance écrasante de l’armée du Seigneur à Neuf Queues, surpassant largemenent, le jeu suit une structure similaire, quel que soit le protagoniste. L’objectif final demeure la reconquête de Konpeki et la défaite du Seigneur à Neuf Queues et de son armée.
Depuis le succès de Hades, Supergiant Games a placé la barre très haut pour les roguelites et roguelikes, où une narration captivante accompagne un gameplay addictif. Malheureusement, c’est là que Yasha: Legend of the Demon Blade montre sa plus grande faiblesse. Son scénario ne joue pas seulement un rôle secondaire : il est creux et peine à convaincre pour l’instant.

Une expérience fluide avec des mécanismes intéressants, mais un manque de profondeur
Chaque personnage possède son propre gameplay. Chacun a son arsenal, sa façon de jouer, ses pouvoirs et même ses combos.
- Princesse Shigure : Elle possède deux lames et des combos rapides, mais très contrôlables. Elle a une frappe rapide à distance pour l’aider dans ses attaques à longue portée.
- Sara : Ne possédant pas vraiment d’attaque à distance, elle comblera ce manque par des attaques dignes de Dynasty Warriors, à l’aide de deux petites lames.
- Taketora : Un savant mélange d’attaque à distance et de corps à corps. Il lancera des flèches à grande vitesse grâce à son arc et sera capable d’infliger de sérieux dégâts avec ses points.
Vous disposerez de deux types d’attaque : une lourde et une légère. Cela sera utile pour enchaîner les combos. L’attaque lourde peut être maintenue, ce qui permet d’infliger davantage de dégâts. Pour Taketora, l’arc prend la place de l’attaque lourde.
Enfin, dans ce rogue-lite, il vous faudra bien gérer attaque et défense. Ici, Yasha: Legend of the Demon Blade ne réinvente pas la roue. Une roulade sera réalisable et aura un temps de recharge après l’utilisation d’une parade. Il est également possible de contre-attaquer. Les ennemis auront une sorte d’aura lorsqu’ils se préparent à attaquer, et vous pourrez contrer cette attaque pour lui infliger des dégâts en retour, à condition de bien maîtriser le timing.
À chaque séquence de niveau, vous obtiendrez un pouvoir qui améliore soit une attaque, soit une défense que vous possédez déjà. Les pouvoirs m’ont semblé assez simples, et rien ne m’a vraiment donné l’impression qu’ils pouvaient changer la donne. Des âmes seront également disponibles, une ressource qui permet d’améliorer des attributs passifs, mais seulement après votre mort. Une arme de compétence vous sera attribuée lorsque vous arriverez dans l’au-delà.
La monnaie temps sera utile pour acheter des attributs pour vos pouvoirs, ou des bonus tels que l’augmentation de votre jauge de vie ou l’octroi d’un bouclier de défense. Sachez que ces bonus seront perdus une fois le run terminé, alors dépensez bien votre monnaie.

Une autre ressource est aussi disponible : les colis noirs. Je m’excuse pour l’usage d’un terme en taïwanais, mais ils seront de couleur noire avec un ruban doré. Cette ressource est nécessaire pour débloquer de nouvelles armes et les améliorer. Le jeu en offre une quantité généreuse, bien que je n’aie accès qu’à la première arme de chaque personnage. Cela semblait toutefois très prometteur.
Enfin, le jeu vous propose même de réaliser une sorte de pacte avec le diable ou un dieu. Avant certains boss, vous devrez choisir entre deux nouveaux pouvoirs. Celui qui semble être le meilleur est toujours accompagné d’un défaut. C’est là que réside, en quelque sorte, le pacte avec le diable ou les dieux.
Yasha: Legend of the Demon Blade possède de très bons mécanismes de jeu. Rien ne révolutionne le genre, mais pour le temps que j’ai passé à l’essayer, j’ai adoré ce que j’ai vu. J’ai particulièrement aimé l’aspect du pacte et le fait que chaque personnage ait sa propre façon de jouer. Le jeu est très fluide, ce qui rend les combos encore plus agréables à réaliser. Par contre, l’arbre d’habiletés et les pouvoirs que vous pouvez améliorer sont assez faibles et manquent cruellement de caractère.

Des graphismes qui manquant de raffinement
Les graphismes du jeu semblent impressionnants au premier regard, mais j’ai trouvé qu’à la longue, le jeu donnait l’impression d’un titre mobile, et pourtant il n’est pas disponible sur mobile. Il se distingue par ses couleurs vives, mais certains contours paraissent trop anguleux, et on remarque que, selon l’angle de la caméra, le design n’était pas censé être ainsi. Le jeu manque de raffinement à ce niveau. Je tiens à préciser que le jeu n’est pas laid, mais il ne possède pas cette pure beauté que l’on pourrait attendre. Si cela m’était revenu, j’aurais donné une note de passage pour sa qualité visuelle.
Même les ennemis sont simplement corrects, rien de plus, et c’est ce qui me frustre un peu. Car, dans son ensemble, le jeu est très plaisant, mais ses graphismes manquent de travail. Les ennemis sont peu détaillés et se ressemblent pour la plupart, ce qui est assez dommage.
Cependant, au niveau des boss, le jeu se démarque. Un combat épique entre deux chiens mythiques est à surmonter, et leur design est tout simplement magnifique, en plus d’être très plaisant à affronter. Sachez que le jeu ne possède pas de cinématiques, mais plutôt des dialogues entre personnages illustrés par des images fixes (de type visual novels).

Un voyage sonore immersif, mais un manque de doublage
Le jeu n’a pas de doublage, et pour être honnête, je m’y attendais. C’est assez rare que des jeux provenant de cette partie du monde soient traduits en français. Par contre, l’anglais n’est pas non plus disponible, mais le jeu propose une traduction en français. Vous pouvez donc y jouer avec des sous-titres en français, et c’est probablement la meilleure façon de le découvrir.
Les trames musicales sont fantastiques. Le studio s’inspire beaucoup de la thématique chinoise. Il faut dire que le jeu est centré sur cette mythologie, et la musique accompagne parfaitement cette ambiance, sans fausse note de ce côté.

Prometteur mais sans révolutionner le genre
Yasha: Legend of the Demon Blade est un jeu qui semble prometteur. Il est globalement beau et possède de bons mécanismes de jeu. Je ne pense pas qu’il parviendra à réinventer la roue, mais il sera certainement un bon roguelite. Grâce à sa trame sonore, vous serez facilement immergé dans l’univers du jeu, à condition que l’histoire et les graphismes ne vous dérangent pas.
Nom du jeu | Yasaha : Legends of the Demon Blade |
Date de sortie | 23 avril 2025 |
Développeur | 7QUARK |
Franchise | – |
Éditeur | Game Source Entertainment |
Plates-formes | Nintendo Switch, PC (Steam), PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series |
Genre | Roguelite |
Mode de jeu | Solo |
Langue | Francais et anglais (non doublé dans aucune de ces deux langues) |