Le dernier du Spiderverse de Sony
Dans les dernières années Sony a tenté de nous mettre à l’écran, plusieurs des antagonistes de l’homme-araignée. Dans cet opus, c’est au tour de Sergei Kravinoff (Aaron Taylor-Johnson), dit Kraven le chasseur, d’être mis de l’avant.
Deux jours avant la première, Sony a annoncé mettre fin aux projets du Spiderverse. La cote populaire est très défavorable aux divers films de Sony de cet univers, à l’exception de Venom. Aucun autre antagoniste n’a su dépassé les 20% sur Rotten tomatoes. Ce n’est donc pas étonnant que Sony choisisse d’arrêter.
À quoi s’attendre du chasseur
Sergei Kravinoff est le fils d’un haut dignitaire Russe qui a fait fortune auprès de criminel en assurant un climat de peur et supériorité, c’est le genre d’enfance que Sergei a vécu, pression de remplacer son père un jour à la tête de l’organisation familiale. Dans les comics de Marvel, Kraven est violent, intelligent et sans pitié pour les adversaires, toujours coriace, qu’il veut éliminer pour obtenir un trophée de chasse supplémentaire. Ce sont donc des éléments que je voulais retrouver dans le film. Russell Crowe nous offres un Nikolai Kravinoff (le père) quasi parfait, un détachement émotionnelle et une cruauté qui a su bien faire sentir toute l’intensité de la famille. Par contre, du côté de Kraven, j’ai été déçu.
Tout au long du film, j’ai senti que Kraven n’était pas comme dans mon souvenir, craintif, aimant de son demi-frère, attaché au lien avec sa mère (qui est très peu exploiter). Les échanges avec Calypso sorte un peu du cadre logique, une avocate instruite qui ferait confiance à un homme qu’elle ne connait pas, qui semble sortir d’un safari africain, simplement car il lui ramène un objet du jour où ils se sont croisé enfant. Les scènes d’actions sont bien faite, intense, violente, parfois même un peu tirer par les cheveux, mais sommes toutes c’est durant ces scènes que j’ai le plus reconnu Kraven des comics. C’est en grande partie en raison des textes et du scénario qui ne sont pas à la hauteur.
Plusieurs référence et personnage de l’univers.
L’intrigue tourne autour de Kraven qui tente de sauver son demi-frère d’un groupe de criminel qui sont géré par un ancien associé de son père. Au fil de l’intrigue, on réalise qu’il s’agit du Rhinocéros, mais qui à l’aide d’une solution chimique, conserve son apparence humaine. Il explique à Dmitri, que le docteur Warren, lui a fourni la solution, lui permettant de devenir le Rhinocéros. Dmitri, utilisera donc l’information pour devenir le Caméléon.
On y retrouve également, l’étranger un personne peu connu, qui se trouve être un assassin redoutable. Son principal pouvoir est un effet de transe, qui lui permet de bouger et d’assassiner, sans opposition, son adversaire. Durant son combat contre Kraven, il injecte à celui-ci un venim hallucinogène, qui lui fait voir des araignées. J’ai aimé le clin d’œil à Spiderman et au logo des versions de Tom Holland et Andrew Garfield. J’ai peut-être simplement raté celui de Tobey.
Conclusion
Le film n’est pas une catastrophe et j’ai quand même passé un bon moment. Est-ce un incontournable? Je ne crois pas! Le jeu d’Aaron Taylor-Johnson est bon mais le scénario est les textes ne sont pas au rendez-vous. Selon moi, il se classe parmi les quatre meilleurs du Spiderverse avec les Venom. Cela est en grande partie grâce aux acteurs qui campent les trois membres de la famille Kravinoff. (Aaron Taylor-Johnson, Russell Crowe et Fred Hechinger) Une parfaite sortie au cinéma par mauvais temps ou dans le confort de votre salon, lorsque le film sera rendu disponible sur les plateformes, ce qui ne devrait pas être trop long!
Nom du film | Kraven le chasseur |
Date de sortie | 12 décembre 2024 |
Réalisateur | J.C Chandor |
Scénario | Richard Wenk, Art Marcum et Matt Holloway |
Distribution | Russell Crowe, Aaron Taylor-Johnson et Fred Hechinger |
Production | Sony |
Genre | Action, Thriller |
Bande originale | Evgueni Galperine, Sacha Galperine et Benjamin Wallfisch |
Langue | Anglais, Français |