Avis – Le Monde Jurassique : La Renaissance

La franchise Jurassique revient avec un 7e titre. Après la sortie de Dominion qui mettait fin à la trilogie mettant en vedette Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, les attentes envers ce film n’était pas vraiment là. En suivant, les sorties de presse des acteurs, ils ont beaucoup parler de renaissance, revenir au source et à ce que la franchise faisait de mieux. Gareth Edwards avait une lourde tâche à la réalisation. On ne parle pas d’une simple suite ou d’un spin-off, mais d’un 7e titre d’une franchise. Peut-être qu’Universal Studio ont cru qu’il pourrait ramener la franchise, lui qui s’y connait en immense créature. (Godzilla, 2014). Pour ce faire, ils ont ramener le scénariste des deux premiers volets avec David Koepp.

Résumé du film

On se retrouve 5 ans après les événements de Dominion. Zora Bennett (Scarlett Johansson), une spécialiste des missions d’infiltration est embauché par un magnats de l’industrie pharmaceutique pour récolter l’ADN de 3 espèces de dinosaure. Les plus gros de chaque type d’espèce, soit terrestre, marin et aériens. Avec l’aide du Dr. Henry Loomis, (Jonathan Bailey) ils devront se rendre près de l’Équateur, là où vivent désormais les dinosaures en toute liberté. C’est lors de la première récupération d’ADN, qu’ils croiseront la famille Delgado, qui s’ajouteront à l’expédition.

Le scénario

J’avais quand même hâte de voir le travail de Scarlett Johansson et de Jonathan Bailey dans ce type de film. Bien que Scarlett a l’habitude des franchises d’action, j’étais curieux de voir ce qu’elle pourrait amener à un rôle comme celui-ci. Pour ce qui est de Jonathan Bailey, on est loin de Wicked et de Bridgerton et j’avais envie de le voir dans ce type de rôle.

C’est un film avec beaucoup de rythme, on débute le film dans un laboratoire de InGen et on se rend vite compte qu’il s’agit d’expérience sur la mutation des dinosaures et le croisement génétique qui était à l’origine de la trilogie des worlds. Avec un rappel, tirer par les cheveux de destination ultime et du tout premier opus, c’est une barre de chocolat qui sera à l’origine d’une défaillance technique mettant toute l’île en danger.

On revient à aujourd’hui, soit 5 ans suivant les événements de Dominion, dans un embouteillage causer par un Brontosaure, que la population New yorkaise ne daignent plus s’émerveiller, que Martin Krebs (Rupert Friend), rencontre Zora Bennett (Scarlett Johansson), lorsque celle-ci entre dans le véhicule de celui-ci. Il lui explique la mission et l’ambition de la firme pharmaceutique qu’il représente de développer un remède à des maladies cardiaque encore plus présente depuis la cohabitation avec les dinosaures.

Pour la bonne somme d’argent elle accepte et on bascule aussitôt dans un musée pour aller y recruter le paléontologue, Dr. Henry Loomis, camper par Jonathan Bailey. Après un bref moment de réflexion, il accepte de se joindre au groupe pour avoir la chance de voir les créatures qu’il étudie depuis si longtemps dans leur, désormais, habitat naturel.

Vous pouvez facilement imaginer la suite, on trouve un équipage pour un bateau de chasse pour la créature marine et on part en mer. Duncan Kinkaid (Mahershala Ali) est le pilote de ce navire, équiper pour la chasse de gros poisson en haute mer. Un appel à l’aide d’une famille qui a été chavirer par la créature qu’ils traquent va les faire changer de cap pour aller secourir la famille. À la suite d’une course folle avec le Mosasaurus, ils échoueront tous sur l’ïle de Saint-Hubert, là où la scène d’introduction, nous a laissé. Le groupe sera séparé entre la famille Delgado et le groupe d’infiltration de l’ADN, leur escapade sur l’ïle sera tout même calme. Je m’attendais à plusieurs espèce différente, mais sommes toutes, les créatures sont dispersé et ne dérange pas trop les divers groupes.

C’est un opus que j’ai trouvé quand même tranquille, très familiale. Une belle balance entre l’humour et l’action. Plusieurs rires bien franc on pu s’entendre dans la salle à divers moment.

Le trio d’acteurs

Je dois avouer que tout le succès du film reposent sur la performance éloquente des 3 acteur principaux. Scarlett, Jonathan et Mahershala offrent une performance digne de ce type de film. Scarlett est crédible dans son rôle et n’a pas besoin de surjouer lorsqu’il est question de manier une arme ou de s’infiltrer dans des conduits pour secourir ses compatriotes. Jonathan quant à lui est drôle, charismatique et cadre bien dans l’expédition. Disons que son enthousiasme sans faille tout au long de l’aventure est contagieux et apporte une belle légèreté. Pour ce qui est de Mahershala, il dégage une assurance et son engagement dans les scènes autant émotive que physique, sont très bien jouer. Chapeau à la distribution.

La grande réussite du film

Pour moi c’est sans contredit, la qualité visuel et le rendu des images dans le film. Que ce soit les scènes en bateau, ou dans les airs, le film est magnifique. Même la nuit tombée, les ombres, effet de lumière et même la fumée des fusées éclairante ajoute une touche incroyable à la qualité visuel. Dommage que le scénario soit un peu trop prévisible et qu’on manque de présence du Distortus Rex. Pour revenir à la captation, une de mes scènes préféré est sans contredit celle de la plaine et des Titanosaurus. Une scène émouvante, rempli de couleur avec un effet de grandeur incroyable.

Conclusion

Pour conclure, il s’agit d’un bon divertissement. Vous passerez un bon temps en famille à profiter du film et serez sur le bout de votre siège à quelques reprises. Les quelques fou rire en valent la peine et malgré la précipitation du film à arriver à la scène finale, vous serez conquis par la beauté des décors et la justesse du travail des acteurs.

Le Monde Jurassique : La Renaissance

7

Appréciation générale

7.0/10

Pour

• Crédibilité des acteurs
• Balance entre amusement et action
• Image et effets spéciaux

Contre

• Scénario réchauffé
• Peu de présence du prédateur principal