AVIS – Retour sur le film Love Hurts

Catherine Watts-Cowan
lecture de 5 minutes

C’est l’esprit ouvert que j’ai accepté l’invitation d’Universal d’assister à l’avant première du film Love Hurts

Mettant en vedette Ke Huy Quan, l’homme qu’on a connu en tant que petit garçon aux mille et un gadgets dans le grand classique du cinéma Les Goonies, Ariana DeBose (la voix de Asha dans le film de Disney Wish et Anita dans le remake de West Side Story) et Mustafa Shaki.

Refaire sa vie, la quête éternelle des repentis

Love Hurts, c’est l’histoire de Marvin Gable, un courtier immobilier bien-aimé auprès de ses clients et collègues. Apparemment ordinaire avec une personnalité extrêmement sympathique, il ne veut que vous trouver la maison de vos rêves. La vie qu’il a laissée derrière refait surface suite à un curieux message laissé par un ancien criminel sous la forme d’un valentin. Avec son frère, un seigneur du crime, également sur ses traces, Marvin doit affronter son passé et l’histoire qu’il n’a jamais complètement enterrée.

Ke Huy Quan as Marvin Gable in Love Hurts, directed by Jonathan Eusebio.

Un Jackie Chan 2025?

Reprenant l’énergie des bons vieux films de mon enfance et de mon adolescence du grand Jackie Chan avec des combats ridicules dignes d’un match de lutte de la WWE dans des scènes entre Marvin et King et Otis ,les deux sbires de son ennemi juré. Telle une poupée de chiffon, il jeté de tous bords tous côtés et, bien sûr, se relève avec encore plus d’énergie.

Malheureusement, ce n’était pas à la hauteur du maître du genre cinématographique. Bien que nullement adepte des films au cours duquel les personnages principaux ne sont pas tuables, je sais remarquer le talent lorsqu’il y en a. Jackie Chan est un pionnier et, malgré de nombreuses tentatives, ne sera jamais égalé. J’ai voulu donner une nouvelle chance au style et Love Hurts a totalement répondu à mes attentes.

Avec un modeste budget de dix-huit million de dollars américains, j’ai senti la sauce s’étirer et les quatre-vingt-trois minutes ont grandement été suffisants. J’en ai eu assez.

(from left) Otis (André Eriksen) and Marvin Gable (Ke Huy Quan) in Love Hurts, directed by Jonathan Eusebio.

L’amour fait mal

C’est connu, l’amour rend fou et peut nous mettre en danger. En effet, notre vie peut être en mise en danger. Je ne sais pas si c’est un problème de jeu d’acteur ou de scénario, mais je n’ai pas du tout cru en le couple de Marvin et Rose. Mal assortis, je n’ai pas senti la chimie entre eux. En réalité, le voyait plutôt le héros avec sa chère assistante.

(from left) Marvin Gable (Ke Huy Quan) and Rose Carlisle (Ariana DeBose) in Love Hurts, directed by Jonathan Eusebio.

Quelques moments de bonheur

Tout de même, j’ai vécu des moments de pur bonheur dans des scènes avec Sean Astin, “mon” Rudy et “mon” Sam du Seigneur des Anneaux et avec le clin d’oeil d’un des célèbres jumeaux d’émissions de rénovation. Également, les scènes d’amour complètement kitsch m’ont fait sourire.

Conclusion

J’ai trouvé le film Love Hurts correct sans plus. Je n’irais pas dire que j’ai détesté ni que j’ai aimé. J’ai été divertie et une petite sortie au centre-ville de Montréal au milieu de la semaine a mis de la joie dans mes soirées froides hivernales. Est-ce que je prévois le revoir? Non, mais je ne regrette pas non plus de l’avoir fait.

Nom du filmLove Hurts
Date de sortie7 février 2025
RéalisateurJonathan Eusebio
ScénarioMatthew Murray, Josh Stoddard et Luke Passmore
DistributionKe Huy Quan, Ariana DeBose et Mustafa Shakir
ProductionUniversal
GenreAction, Comédie
Bande originaleDominic Lewis
LangueAnglais, Français
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Grande passionnée de jeux de société, je suis rédactrice, animatrice, organisatrice d'événements et testeuse depuis de nombreuses années. Également fervente admiratrice de l'univers Disney et des comédies musicales, j'ai transmis mes passions à mes adolescents qui m'accompagnent dans mes nombreuses aventures à travers le Québec. Depuis leur petite enfance, tout leur univers est ludique. Pendant que l'aînée émerveille les tout-petits, le benjamin est un véritable homme-orchestre, interprétant ses titres préférés sur un nombre impressionnant d'instruments de musique.
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