Cette semaine, j’ai pu jouer en primeur avec Antoine Bordeleau au jeu Checkmate Showdown
J’ai été approché par le développeur québécois indépendant qui planche actuellement sur son tout nouveau jeu vidéo à venir : Checkmate Showdown, jeu qui fusionne le subtil concept du jeu d’échecs à celui intense des jeux de combat.
Checkmate Showdown est un jeu hors de l’ordinaire
Lors d’une séance de jeu en compagnie d’Antoine Bordeleau, directeur général de Purple Is Royal, qui est une agence de marketing québécoise, j’ai pu mettre la main sur le jeu en cours de conception en coopération entre BadRez Games, un studio indépendant oeuvrant principalement dans le monde des jeux de combats, et ManaVoid Entertainment, le studio derrière les excellents jeux comme Rainbow Billy: The Curse of the Leviathan ainsi que Roots of Yggdrasil. Il s’agit du jeu de combat et de stratégie multijoueur intitulé Checkmate Showdown.
Pour expliquer très brièvement ce en quoi consiste le jeu, il s’agit d’un jeu d’échecs purement traditionnel mais qui a une belle petite twist très différente, celle d’intégrer des combats à la façon Street Fighter la plus pure.
“Ce qui est cool avec Checkmate Showdown, c’est qu’un joueur qui n’est pas très bon aux échecs mais qui excelle dans les jeux de combats pourrait très bien remporter la partie ou vice-versa!”
Antoine Bordeleau, directeur général de Purple Is Royal
Un jeu simple mais rempli de complexité
En discutant du jeu avec Antoine, j’ai cru comprendre que l’idée de conception du jeu était dans la tête de Christopher Chancey, le fondateur du studio ManaVoid Entertainment, depuis déjà plusieurs années.
S’inspirant beaucoup des jeux d’échecs comme Battle Chess d’Interplay, sorti en 1988 sur DOS ainsi que les multiples dérivés comme le jeu d’échecs version sorcier dans Harry Potter, il s’est dit qu’il serait encore meilleur de permettre aux joueurs de vraiment pouvoir combattre les uns contre les autres.
“Il n’était pas question que le jeu soit juste un enième jeu d’échecs. On voulait vraiment s’assurer qu’il soit unique, intrigant, invitant et amusant!”
Antoine Bordeleau, directeur général de Purple Is Royal
Les mouvements des pièces se reflètent dans les combats
Comme dans tout bon jeu d’échecs, chaque pièce possède sa propre façon de se déplacer. On se rappelle donc que les pions se déplacent uniquement vers l’avant et ne peuvent vaincre une autre pièce que sur la diagonale adjacente, que le fou se déplace uniquement en diagonale, que le cavalier se déplace en “L” et ainsi de suite.
Il est important également de noter que ces types de déplacements sont également interprétés dans les combats. Par exemple, le fou peut sauter dans les airs et venir frapper l’ennemi en effectuant une diagonale tandis que la tour peut foncer sur l’ennemi à l’autre bout de l’écran en pleine ligne droite.
Seuls le Roi et la Reine possèdent des armes, puisqu’ils sont les pièces les plus puissantes du plateau de jeu. En revanche, chaque pièce est également muni de caractéristiques bien précises.
Un jeu de combat classique
Pour les gens habitués aux termes des jeux de combats, considérez ceci : le fou est une pièce considérée comme un Rushdown tandis que le cavalier est un Zoner, la tour est un Grappler, la Reine est une Footsie et le Roi est un Heavy.
S’inspirant fortement de jeux comme Street Fighter, Dragon Ball FighterZ ou même Power Rangers: Battle for the Grid, les mécaniques sont très simples à apprendre et plaisantes à manipuler.
En d’autres termes : vous ne voulez certainement pas prendre un personnage lent comme la tour pour affronter une pièce aussi rapide qu’un ninja comme le fou car vous pourriez gagner, certes, mais facilement.
Pour rendre la stratégie du jeu encore plus intéressante, il y a aussi la possibilité de faire des combats en Tag Team car, en effet, si vous attaquez une pièce adverse et que d’autres pièces en votre possession sont dans la trajectoire de l’ennemi, ils se joindront au combat également.
Le combat en Tag Team est classique : vous contrôlez la pièce que vous avez utilisé pour vous rendre sur la tuile occupée par l’adversaire et, grâce à un bouton, vous pouvez invoquer votre autre pièce combattante dans l’action afin qu’elle frappe l’ennemi ou détourne son attention un bref instant avant de repartir.
Échec et pas mat
Oh non, la tour vient de pousser le roi dans ses tranchées et, dans une partie normale d’échecs, la partie serait terminée en “échec et mat”?
Ne vous en faites pas, ce n’est pas terminé tant que ce n’est pas terminé! Aussi longtemps que le roi n’aura pas été vaincu en combat, la partie ne sera pas terminée! Vous pourriez donc être le plus fin stratège et vaincre votre adversaire avec le coup du berger que celui-ci vous réduira en bouillie lors de l’affrontement et, ainsi, pourra mettre un terme à vos assauts et, qui sait, remporter la partie.
Un jeu disponible sur toutes les plateformes?
Lorsque j’ai demandé à Antoine quand le jeu allait sortir et si celui-ci allait être disponible sur toutes les plateformes, la réponse a été très hésitante.
“Nous travaillons vraiment fort pour que tout soit prêt et que le jeu corresponde aux attentes des joueurs le plus tôt possible! Pour ce qui est des sorties multiplateformes, c’est difficile à prédire et à prévoir puisque ce sont des studios indépendants. Chose sure, il y aura bel et bien une version PC et, qui sait pour les autres plateformes? Peut-être si la campagne Kickstarter va bien!”
Antoine Bordeleau, directeur général de Purple Is Royal
Quand j’ai demandé quel était le plus gros atout du jeu, selon lui, la réponse a été très claire de ce côté :
“On utilise du rollback netcode depuis le début sur ce jeu, sachant que ça allait être un jeu de combat rapide! Il n’était pas question que ce soit mis de côté!”
Antoine Bordeleau, directeur général de Purple Is Royal
Campagne de sociofinancement enclenchée
Les studios ManaVoid Entertainment et BadRez Games ont misé sur une campagne de sociofinancement sur Kickstarter pour leur projet et sont déjà très en vue du côté de JeuxVidéo.Com, d’IGN, de Rock Paper Shotgun et de KindaFunny qui ont également démontré de leur intérêt pour le jeu.
Sincèrement, c’est vraiment un jeu plaisant à jouer, même s’il était en phase pré-Alpha et que certains bugs étaient présents et certains mouvements n’étaient pas encore codés sur des pièces, il n’en demeure pas moins qu’une fois complété, c’est assurément un jeu que je vais m’acheter pour m’amuser avec des amis!
Pour en savoir plus sur Checkmate Showdown, suivez @checkm8showdown sur Twitter, le site officiel checkmateshowdown.com et, surtout, allez encourager ces studios québécois sur Kickstarter!