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image à la une gracieuseté de la Confrindie
La scène vidéoludique sherbrookoise accueille un nouveau joueur : La Confrindie, un organisme à but non lucratif qui vise à transformer la région en pôle majeur de l’industrie du jeu vidéo au Québec. Lancé aujourd’hui, l’OBNL vise à soutenir les studios indépendants et à renforcer la communauté locale du jeu vidéo.
Avec l’implantation d’Ubisoft Sherbrooke et la présence grandissante de studios indépendants, l’Estrie s’impose de plus en plus comme une destination de choix pour les créateurs de jeux vidéo.
« C’est grâce à des initiatives comme La Confrindie que l’on bâtit l’écosystème du jeu vidéo en Estrie, ainsi que sa communauté. Notre région est en voie de devenir l’un des pôles majeurs de l’industrie au Québec, et je salue les opportunités qu’offrira l’organisme aux studios indépendants d’ici. »
– Nathalie Jasmin, directrice générale d’Ubisoft Sherbrooke, qui figure parmi les partenaires fondateurs de l’organisme.
Cette vision est partagée par les autres acteurs clés du milieu, notamment l’École NAD-UQAC et La Guilde du jeu vidéo du Québec, qui apportent également leur soutien à l’initiative.
« L’École NAD-UQAC a à cœur d’accompagner la nouvelle génération de créateurs et de développeurs. Notre partenariat avec La Confrindie témoigne de notre engagement à soutenir les initiatives locales et à renforcer les liens entre la formation académique et les acteurs de l’industrie. »
– Christian Beauchesne, directeur par intérim, et Jérémy Dupire, agent de liaison à la formation continue.
Cette collaboration s’inscrit dans une vision plus large visant à créer un écosystème complet, de la formation à la production.
Jean-Jacques Hermans, directeur général de La Guilde du jeu vidéo du Québec, se montre optimiste quant à l’avenir :
« Voix de l’industrie au Québec, La Guilde est heureuse de ce partenariat fédérateur pour la communauté sherbrookoise du jeu vidéo. Voir l’écosystème local se mobiliser et se rassembler est très prometteur pour les prochaines années. »
La Confrindie peut compter sur un conseil d’administration composé de huit membres, tous déjà bien implantés dans l’écosystème vidéoludique local.
- Thomas Crozet, fondateur du studio de jeu vidéo Vitam Aeternam Studio,
- Sarah Doyon, cofondatrice du studio de jeu vidéo Misstic Studio,
- Marc-Henri Faure, amateur de jeu vidéo,
- Audrey Bacon, amatrice de jeu vidéo,
- Julien Bouvrais, VP R&D Tech du studio de jeu vidéo The Believer Company,
- Karyne Houle, cofondatrice du Réseau institutionnel esportif québécois (RIEQ),
- Gabriel Rolland, cofondateur du studio de jeu vidéo Misstic Studio,
- François Mathieu, cofondateur du studio de jeu vidéo Erupting Avocado.
L’organisme reprend notamment l’organisation d’événements qui ont déjà fait leurs preuves, comme l’Apéro du jeu vidéo, un rendez-vous mensuel qui attire régulièrement entre 80 et 100 passionnés autour de conférences thématiques. Le Game Jam Sherbrooke, autre événement phare repris par La Confrindie, a rassemblé pas moins de 75 créateurs lors de son édition 2024, démontrant le dynamisme de la communauté locale.
La Confrindie se positionne ainsi comme un catalyseur essentiel pour l’industrie du jeu vidéo en Estrie, offrant des ressources, des formations et des opportunités de collaboration à l’échelle régionale. L’organisme entend notamment développer des espaces de collaboration et mettre en place des initiatives pour stimuler la croissance de l’industrie locale, tout en favorisant la diversité des acteurs, des développeurs aux athlètes de sport électronique, en passant par la relève étudiante.
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