Les 20 meilleurs jeux RPG sur les consoles de génération Game Boy (Première partie)

Patrick Tremblay
lecture de 21 minutes

Que ce soit la Game Boy, la Game Boy Color ou la Game Boy Advance, il y avait de sacrés bons jeux RPG sur les consoles portables de Nintendo

Je crois que ce n’est aucunement un secret pour personne : je suis un très grand fan de jeux de rôle, qu’ils soient RPG, ARPG, WRPG, JRPG, TRPG, RTRPG, TBRPG ou même MMORPG.

Dans ce superbe TOP 20 des meilleurs jeux RPG qui ont fait partie de ma jeunesse, je me suis assuré de ne pas opter pour des jeux qui sont, en fait, des rééditions portables de jeux de la NES ou de la Super NES. Vous ne verrez donc pas apparaître ici des jeux comme Crystalis, The Legend of Zelda: A Link To The Past ou Chrono Trigger.

Cela dit, vous y trouverez sûrement votre compte en matière de jeux que vous pourriez avoir déjà joué ou aimeriez jouer. Certains, d’ailleurs, se retrouvent également sur le Nintendo Switch Online + Ensemble additionnel de la Nintendo Switch.

Patrick, tu as écrit plein de trucs avec le terme RPG dedans, c’est quoi?

Pour commencer, je dois mentionner que le terme RPG signifie Role-Playing Game ou, en français, jeux de rôle. Il y a plusieurs catégories de jeux de rôle que nous pouvons retrouver dans le monde du gaming et ceux-ci impliquent généralement deux types de gameplay : les combats et l’exploration. Souvent des jeux en monde ouvert dans lesquels vous suivez une histoire mais qui n’est pas linéaire, vous aurez souvent de l’expérience, des niveaux, des arbres de compétences, de l’équipement et autres à l’intérieur.

Les différentes catégories de jeux de rôle sont principalement le Action-RPG (ARPG), le Western RPG (WRPG), le Japanese RPG (JRPG), le Tactical RPG (TRPG), le Real-Time RPG (RTRPG), le Turn-Based RPG (TBRPG) et le Massively Multiplayer RPG (MMORPG). Bien entendu, il y a d’autres catégories, comme le Computer RPG (CRPG) et autres mais ceux mentionnés présentement sont les plus utilisés.

Et pourquoi opter pour un TOP 20 sur les consoles de génération Game Boy?

La Game Boy a été la première console de jeu portable à devenir célèbre et largement disponible. Publiée en 1989 par Nintendo, elle permettait aux joueurs de jouer à des jeux lors de leurs déplacements. La ligne Game Boy a depuis été retirée, en 2003, alors que Nintendo lançait la Nintendo DS. Elle a, en revanche, laissé une impression durable sur l’histoire du jeu et bon nombre de gens n’ont encore, à ce jour, réalisé que seulement trois années séparaient le lancement de la Game Boy Advance à celui de la Nintendo DS.

Le principal concurrent de la Game Boy était la Sega Game Gear, qui avait des capacités similaires mais des graphismes et une qualité sonore inférieurs. Plus cher que sa rivale et beaucoup plus énergivore, elle n’a pas réussi à vaincre le monstre qu’avait créé Nintendo.

La première version de la Game Boy est sortie en 1989 sous la forme d’un appareil de jeu portable noir et blanc avec un écran LCD monochrome. Il n’avait ni écran rétroéclairé, ni graphismes en couleur. Les jeux étaient donc limités aux nuances de vert ou de bleu. Les joueurs contrôlaient tout à l’aide d’un D-pad quadridirectionnel et de deux boutons d’action, A et B, comme la manette de la NES.

La Game Boy, combinée à la Game Boy Color, est devenue l’une des consoles de jeux vidéo les plus vendues, vendant un peu plus de 118 millions d’unités dans le monde.

20. Final Fantasy Adventure (GB) – 1991

Développé par Squaresoft et connu en Europe sous le nom Final Fantasy Mystic Quest, le jeu Final Fantasy Adventure est, en fait, le premier jeu officiel de la franchise Seiken Densetsu, ou Mana si vous préférez, lancé en Amérique du Nord sur la Game Boy.

Ce superbe petit jeu de type Action-RPG propose de l’exploration de lieux variés dans divers biomes, des puzzles et, bien entendu, des monstres, des donjons et des gros méchants boss.

Le combat est relativement rapide et fait énormément penser à Secret of Mana ou même The Legend of Zelda. Plusieurs personnages variés seront de la partie en se joignant au héros de temps en temps.

Deux remakes de ce jeu verront le jour : Sword of Mana sur la Game Boy Advance ainsi que Adventures of Mana sur Android et iOS.

Bien entendu, vous pouvez également jouer le jeu dans le Collection of Mana qui est sur la Nintendo Switch.

19. Rolan’s Curse II (GB) – 1992

Pour les fans de jeux comme The Legend of Zelda, les jeux Rolan’s Curse et Rolan’s Curse II étaient clairement des Zelda-like, pour ne pas dire clones, qui utilisaient même le concept de The Legend of Zelda: Link’s Awakening au niveau des gestions et contrôles. Inspiré de Heroes of the Lance, ce Action-RPG développé par Sammy USA Corporation n’était pas très long mais bien plaisant.

En fait, la seule chose qui distinguait ce jeu à ceux de Zelda était le fait que vous aviez plusieurs choix de personnages dans le deuxième titre. Vous pouviez avoir jusqu’à sept personnages qui se joignent à Ray mais uniquement trois pouvaient faire partie du groupe.

18. Survival Kids (GBC) – 1999

Conçu par Konami et aussi connu sous le nom Stranded Kids en Europe, le jeu Survival Kids est un jeu RPG en plus d’être un jeu de survie. Loin d’être un jeu médiéval fantastique ou même futuriste, celui-ci est plutôt centré sur la lutte d’un adolescent coincé sur une ile déserte devant lutter pour sa survie.

Il devra donc chasser pour la nourriture, explorer les régions pour trouver des ressources et de l’eau ainsi que des endroits où dormir en toute sécurité.

Comme si la survie n’était pas assez difficile, vos outils se détérioreront également avec le temps et l’utilisation, vous forçant à les remplacer souvent.

Ce jeu peut vous sembler curieusement familier si vous avez déjà joué à la franchise Lost In Blue sur la Nintendo DS ou même le jeu de la Wii, Lost In Blue : Shipwrecked.

17. Dragon Warrior Monsters II (GBC) – 2001

Voulant imiter Nintendo dans son ascension fulgurante des monstres de poche qu’est Pokémon, voilà qu’Enix essayait de lancer à son tour sa propre franchise de jeu de capture de monstres : Dragon Warrior Monsters.

Certes pas aussi plaisant à jouer que Pokémon, cette franchise est néanmoins l’une des plus amusantes à jouer au-delà des monstres de la The Pokémon Company.

Combinant le gameplay captivant de Pokémon avec tout ce que l’on connait de la franchise Dragon Warrior ou, si vous préférez, Dragon Quest, vous comprendrez donc que vous serez alors ici dans un décor médiéval fantastique avec la possibilité de capturer Slime, Great Sabrecat, Dracky, Golem, Cyclops et autres monstres issus de cet univers génial.

Une nouveauté qui n’était pas encore existante du côté de Pokémon était proposé dans ce jeu : celui de pouvoir accoupler les monstres afin de les reproduire et, ainsi, d’avoir des progénitures plus puissantes.

L’histoire n’est pas ce qu’il y a de plus génial mais, sincèrement, il y a tellement de zones à explorer et de trucs à faire que vous ne vous ennuirez pas, je peux vous le garantir..

16. Lufia: The Ruins of Lore (GBA)

Lufia : The Ruins of Lore est le jeu que j’adore détester. En fait, depuis que j’ai joué à Lufia 2 sur la Super Nintendo, j’avais toujours rêvé d’une suite à la hauteur des attentes incroyablement élevées que ce jeu avait créées. Après la sortie de Lufia: The Legend Returns sur Game Boy Color, j’étais incroyablement excité d’apprendre qu’un nouveau jeu de la franchise arriverait directement sur la Game Boy Advance. Il avait l’air incroyable dans les aperçus, et j’étais ravi de le ramasser à la seconde où il est sorti.

Malheureusement, il a été énormément en deçà de mes attentes, bien qu’il était un très bon jeu RPG, mais clairement le faux jeu complet The Legend Returns était mieux.

15. Lufia: The Legend Returns (GBC) – 2001

Je dois l’avouer : j’avais cru à l’origine qu’il s’agissait d’un spin-off ou d’un remake de Lufia & The Fortress of Doom ou de Lufia II: Rise of the Sinistrals. Quelle ne fut pas mon bonheur quand j’ai vu qu’il s’agissait en fait d’un jeu complet possédant sa propre histoire et conçu sur le système 8-bits couleur de la Game Boy Color. Dans celui-ci, nous incarnions le descendant de Maxim.

Ce jeu a le récit le plus détaillé et, je dirais même, le plus absorbant de tout ce qui a été conçu sur la console de poche couleur. Son gameplay était également assez innovant car, entre autres, vous aviez la possibilité d’avoir tous les neuf membres du groupe dans votre équipe à chaque combat plutôt que d’opter pour un traditionnel “groupe de quatre”.

C’était également très plaisant de voir que les donjons étaient générés aléatoirement, cela apportait un peu plus au niveau du gameplay et forçait le joueur à bien chercher plutôt que d’essayer de trouver des soluces.

Hélas, Lufia: The Legend Returns est sensiblement le dernier “bon” jeu de Lufia que Natsume a sorti puisque Lufia: The Ruins of Lore était un spin-off sans saveur, Estpolis Denki DX était un jeu mobile dans lequel nous visions simplement le scénario de The Ancient Cave de Lufia II: Rise of the Sinistrals et, finalement, Lufia: Curse of the Sinistrals a complètement ruiné la franchise. Celui-ci était un remake 3D de Lufia II: Rise of the Sinistrals avec une histoire ré-imaginée et était passé de jeu au tour par tour à jeu Action-RPG. Résultat? Les jeux Lufia: Ruins Chaser et Lufia: Beginning of a Legend ont tous deux été annulés.

14. The Sword of Hope II (GB) – 1992

Il est difficile d’aimer Sword of Hope 2 car il est tellement rétro que, par moment, on dirait qu’il l’est beaucoup trop. Avec son style visuel composé principalement de menus et le reste étant l’intégralité “graphique” du jeu, Sword of Hope 2 est aujourd’hui clairement dépassé. En revanche, il est un jeu somme toute assez convaincant pour ceux et celles d’entre nous qui avons grandi avec ce genre de jeu RPG, comme les tous premiers jeux de Final Fantasy et Dragon Warrior ou même Eye of the Beholder.

C’est un peu comme un jeu d’aventure classique auquel ont été ajoutés des éléments JRPG. Les joueurs naviguent à travers les emplacements de l’environnement à l’aide d’icônes qui représentent des commandes textuelles.

Les énigmes sont loin d’être aussi profondes ou engageantes que votre jeu d’aventure à la première personne typique, mais en tant qu’exemple primitif du genre, il y a un peu de frisson nostalgique ici. Là où le jeu commence à être intéressant, c’est dans les combats. Le tout se déroule à la façon Dragon Warrior. On ne voit pas les héros puisque nous sommes un peu en vue “première personne” et les monstres sont à l’écran devant nous. À chacun son tour, nous frappons et l’ennemi riposte.

Dans la vraie mode rétro-JRPG, il y a un taux de rencontre élevé et beaucoup de travail nécessaire pour faire de réels progrès. Si vous mourrez, vous êtes automatiquement renvoyé au début du jeu, mais avec tous vos équipements. En revanche, si vous étiez loin dans le jeu, ça peut être frustrant de devoir tout se retaper le trajet au complet.

Néanmoins, ce jeu demeure un très bon JRPG sur la Game Boy originale et mérite le détour pour les fans de jeux rétros.

13. Pokémon Blue | Red | Yellow (GB|GBC) – 1996 – 1998

Bien entendu, il fallait s’attendre à voir cette franchise s’installer dans mon article puisqu’il s’agit, hors de tout doute, d’une des meilleures franchises de jeux de rôle.

Les jeux Pokémon originaux, qui tirent leur nom de “Pocket” et Monster” pour “Monstres de poche”, étaient en fait sous-titrés “Rouge et Vert” au Japon et sont sortis le 27 février 1996, suivi d’une troisième version améliorée publiée en octobre de la même année, “Bleu”. En raison de devoir reprogrammer les jeux à partir de zéro en raison de problèmes de traduction avec le code original, les versions américaines. rebaptisées “Rouge et Bleu” mais basées sur le japonais “Rouge et Vert”, sont sorties le 28 septembre 1998.

Le jeu Pokémon original a été réédité à quelques reprises, y compris une version spéciale “Pokémon Jaune” qui était davantage adaptée à la série animée populaire de l’époque puisque le héros n’avait qu’un seul choix de Pokémon de départ : Pikachu. Pokémon FireRed et LeafGreen, qui étaient des remakes pour la Game Boy Advance et les récents jeux Switch Pokemon Let’s Go, Pikachu! et Let’s Go, Eevee!, qui ont beaucoup changé en termes de style de jeu, étaient néanmoins toujours basés sur Pokémon Jaune.

Je me souviens l’avoir acheté alors que j’étais en Ontario. J’avais acheté les deux jeux Pokémon Red et Pokémon Blue simultanément sans savoir qu’il s’agissait en fait du même jeu, mais avec quelques Pokémon différents à l’intérieur.

J’ai perdu des semaines de ma vie et de nombreuses piles avec ces jeux. Ils sont proprement addictifs et mon temps avec ceux-ci est un bon souvenir, au point où j’ai également acheté Pokémon Yellow à sa sortie.

12. Pokémon Gold | Silver | Crystal (GBC) – 1999 – 2000

Pokemon Gold et Silver sont un classique de Nintendo à bien des égards. Il est bien sûr difficile de vraiment évaluer un jeu qui a prit de l’âge mais est considéré comme l’un des meilleurs de la franchise.

J’ai revisité les jeux classiques récemment et, en entendant les premiers sons de la bande son, je me suis instantanément revu, jeune adulte, assis sur le traversier Québec-Lévis avec mon Game Boy Color à jouer à ces jeux en allant travailler chez Desjardins à Lévis.

La nostalgie, cependant, a aussi des défauts : vous ne pourrez jamais retrouver ces moments précieux que vous aviez et ce, peu importe les efforts. À l’origine, c’était un jeu incroyable. Aujourd’hui, il est désuet ou, plutôt devrais-je dire, de son temps.

Honnêtement, il y a très peu à critiquer sur un classique. Game Freak a pris les défauts de Pokémon Red, Blue et Yellow et s’est concentré sur la production de Gold et Silver pour créer un univers crédible et vivable. Des innovations majeures comme le cycle jour et nuit, l’horloge interne, l’utilisation du C-Gear pour contenir les stations de radio et les numéros de téléphone, l’introduction à l’élevage de Pokémon ; toutes ces nouvelles fonctionnalités ont créé l’impression d’un monde interconnecté qui a rendu l’expérience tellement excitante. La plupart de ces fonctionnalités sont d’ailleurs encore présentes aujourd’hui.

11. DemiKids Dark Version | Light Version (GBA) – 2002

La série de RPG Megami Tensei, et certains non-RPG, est l’une des plus prolifiques auxquelles je puisse penser. La franchise a une tonne de sous-séries dont la plus connue, en Amérique du Nord, est Persona. DemiKids Light et Dark font partie de la série Devil Children qui amène Megami Tensei à un public plus jeune.

La série DemiKids a commencé avec les éditions Red et Black sur Game Boy Color au Japon. Ceci a même engendré une série animée. En revanche, nous avons eu droit en Amérie du Nord aux éditions Light et Dark uniquement.

DemiKids est souvent comparé à Pokémon. Ce n’est pas très surprenant, sachant que bon nombre d’éléments de Pokémon ont été pris du tout premier Megami Tensei, lancé sur la Famicom en 1987. On parle entre autres des collectes de démons pour les combats et les stockages dans un ordinateur. Néanmoins, DemiKids a quelques éléments différents qui font en sorte qu’il n’est pas un simple clône de Pokémon.

DemiKids Light et Dark ont un point majeur dans leurs différences : Light commence dans le monde de Valhalla, où un jeune homme nommé Shin envoie une fille nommée Amy dans notre monde pour trouver de l’aide pour vaincre l’empire du mal, “Imperium”. Dark commence dans le monde de Dem, où le bras droit de Lucifer, Forlo, parle de ruptures temporelles et d’une philosophie concernant les enfants qui sauvent les mondes. Lucifer envoie donc Forlo voir si la prophétie est vraie.

Les 10 derniers titres suivront sous peu!

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Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
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