Assassin’s Creed: Valhalla, réalisé par Ubisoft Montréal, arrive sur nos consoles actuelles et celles de la prochaine génération demain, le 10 novembre.
Ubisoft Montréal a pu démontrer que malgré la pandémie, il est possible de sortir un jeu vaste en monde ouvert, d’y incorporer quelques trucs de la réalité auxquels nous faisons face quotidiennement et, surtout, de livrer un jeu qui a du punch!
Comme ses prédécesseurs, Assassin’s Creed Valhalla est un jeu d’aventure en monde ouvert à la troisième personne. Comme ses prédécesseurs, il y a là une histoire concernant une guerre à ne plus finir entre les Assassins et les Templiers. Ce coup-ci, comme son nom nous laisse le croire, le tout se déroule en l’an 873 lors des invasions de l’Angleterre par les hommes du Nord. Dans la peau du charismatique Eivor le bien-aimé des loups, un célèbre pillard de l’ère Viking, vous devrez mener vos troupes du clan des Corbeaux en Angleterre afin d’y fonder votre colonie en demandant l’aide des fils de Ragnar Lodebrock.
Dans le « monde réel », vous incarnez Layla Hassan, une chercheuse présentée lors d’Assassin’s Creed Origins, qui a également intégré l’Animus lors d’Assassin’s Creed Odyssey. Installée en Amérique du Nord près de la tombe d’Eivor, elle et son équipe tente de percer le mystère entourant l’histoire son histoire, encore une fois, grâce à l’Animus, une machine développée par les Templiers pouvant lire les souvenirs d’une personne via son ADN.
Le choix du sexe d’Eivor est vôtre, dès les premiers instants de l’histoire. Un « bug » dans l’Animus indiquera deux lignes du temps, l’une pour une femme et l’autre pour un homme. Également, pour la première fois de la série, vous pourrez personnaliser les traits de votre héros, allant de la simple couleur de la pilosité aux tatouages sur le corps.
Bien que la franchise demeure sensiblement toujours la même, l’ajout principal de Valhalla, le rendant énormément intéressant, est l’ajout des royaumes : de grandes sections de la carte gouvernées par leurs seigneurs. Vous devrez, de votre côté, vous rendre dans ces différents secteurs pour vous faire connaître, collaborer, développer des alliances ou pour piller et détruire. Qu’à cela ne tienne, vos décisions seront telles que, par moment, vous risquerez de douter à savoir si ce que vous faites en « bien »… ou pas… si vous avez été berné, dupé ou si la cause est juste.
En soi, Eivor n’est pas un Assassin et n’est pas lié au crédo de ceux-ci. Il s’est fait donner une lame en cadeau par des amis rencontrés lors du précédent voyage en Angleterre de son frère Sigurd.
La gestion de bases personnalisables n’est pas nouvelle dans l’univers d’Assassin’s Creed. Cela dit, celle-ci aura un rôle majeur dans Valhalla puisque votre devrez faire grandir et prospérer votre village afin d’aider vos compagnons et votre clan. Tout tournera autour de celui-ci ainsi qu’autour de l’histoire du protagoniste.
Forge, bureau des Assassins, boutique de tatouage, filets de pêche… tout y passera, ou presque.
Vous passerez une bonne partie de votre aventure à travailler avec les villes avoisinantes et les petits villages locaux tout en apprenant de leur peuple. Cela dit, bien des heures de votre aventure se résumeront en pillage et en destruction des églises et des envahisseurs. Après tout, les Vikings ne sont-ils pas des guerriers pillards assoiffés de sang? Aussi de connaissances, admettons-le! Eivor aimera apprendre des Anglais et des Saxons et aura également de la compassion pour certains d’entre eux.
Au-delà des quêtes principales et secondaires, vous aurez aussi des mystères à élucider, des créatures mythiques à vaincre et beaucoup, beaucoup d’artefacts à trouver. D’ailleurs, parlant de quêtes secondaires, celles-ci ont très bien été ajustées dans Valhalla. Contrairement à Origins et Odyssey, c’est terminé les longues quêtes secondaires où vous deviez vous rendre à de multiples endroits lointains ou de nombreuses quêtes monotones et répétitives. Oui, il y a encore des gens par-ci, par-là, qui vous demanderont de l’aide et ce type de quête est présent très souvent… mais nous ne sommes plus obligés de faire le tour du monde pour en venir à bout.
Sinon, Valhalla s’est énormément limités dans tout ce qui a trait aux équipements. Vous aurez accès à une quantité restreinte d’armes et armures mais que vous pourrez optimiser avec l’aide du forgeron, des ressources ou des runes. Plus besoin de se casser la tête à vendre des milliers d’objets inutiles et de gérer votre stock sans cesse!
On ne s’en cachera pas, Assassin’s Creed Origins et Odyssey étaient d’excellents jeux mais s’éloignaient petit à petit de son crédo originel. Valhalla, quant à lui, fait un superbe retour aux sources en incluant des concepts adorés comme les arbres de talents, les compétences, les habiletés et la gestion d’une civilisation. Combiné au principe de pillage avec vos troupes et aux assassinats furtifs, Valhalla vous fera oublié assez rapidement ces quelques bugs de collision, de glitches graphiques et de temps de chargement un peu trop long dès le moment où vous aurez, armes à la main, démembré un adversaire de façon brutale et sanguinaire sous une trame sonore riche et sublime.
Assassin’s Creed Valhalla est définitivement l’un des meilleurs jeux en monde ouvert à ce jour. Quelques petits bugs par-ci, par-là… mais qu’aucun correctif ne pourra venir à bout.