TEST – Beyond a Steel Sky vous amène dans les années 80 et 90

Gabriel Smith
lecture de 7 minutes

Déstabilisez le monde, piratez les systèmes et déjouez un complot pour découvrir d’effroyables vérités

Développé par Revolution Software et édité par Microids, Beyond a Steel Sky est un jeu d’aventure mais avant tout il est un «pointez et cliquez». Il est la suite du grand classique de 1994, Beneath a Steel Sky. Pari risqué compte tenu qu’avec l’arrivée du 3D le style des «pointez et cliquez» n’est plus beaucoup au menu du jour. 

Lançons-nous à la poursuite de Milo

Le jeu se déroule dix ans après les événements de Beneath a Steel Sky. Vous y incarnez Robert Foster, un villageois d’un petit village situé loin de toute civilisation. Un jour, vous et quelques personnes, entre autres un enfant du village nommé Milo, êtes en train de pêcher le poisson quand tout à coup, un énorme véhicule surgit de l’eau et enlève Milo.

Vous allez partir seul, accompagné d’un pied de biche, à la recherche de Milo. Vous allez alors tomber sur plusieurs personnes avant d’arriver à Union City, la ville que vous avez libéré de la méchante intelligence artificielle LINC dans le premier opus.

Vous allez voler l’identité d’une personne pour infiltrer Union City, ville dirigée par des ministres et une intelligence artificielle assez surprenante. Essayez de trouver ou simplement savoir ce qui s’est passé avec Joey, votre meilleur ami de l’époque, que vous avez laissé en charge de Union City.   

Pour un «pointez et cliquez», l’histoire est essentielle et c’est le gros point fort de Beyond a Steel Sky. On s’attache facilement à notre personnage qui répond souvent d’une drôle de façon (toujours selon les réponses que vous choisissez lors de vos discussions avec les nombreux NPC de Union City). Ne vous inquiétez pas si vous n’avez jamais eu la chance de jouer au premier opus, il n’est pas nécessaire d’y avoir joué. En revanche, le jeu a plusieurs petites références qui ramène au celui-ci. 

Un gameplay au goût d’aujourd’hui

J’ai mentionné plus haut que les «pointez et cliquez» ont disparus petit à petit avec l’arrivée du 3D. Eh bien force est d’admettre que Revolution Software a bien mélangé leur sauce à spaghetti pour en faire un bon mélange des deux époques. 

Le jeu garde ce mécanisme de «pointez et cliquez» des années de l’Amiga et autres, greffant le tout à une aventure en 3D. Vous allez également pouvoir pirater de nombreux androïdes, systèmes informatiques et autres pour faire avancer vos quêtes. Vos outils vous seront très utiles lors de votre quête.

Par moment, ce sera des quêtes d’interrogation où vous devrez répondre les bonnes choses pour débloquer la suite de la quête, que ce soit simplement remporter un objet utile ou débloquer plus de discussion avec le PNJ. 

Ne vous inquiétez pas, le jeu offre un système d’astuce qui est rechargé toutes les trente secondes une fois demandé pour éviter que le joueur ne reste bloqué trop longtemps. 

Un visuel très bien

D’entrée de jeu, ne vous attendez pas à des graphismes bluffant, mais ça reste de qualité. On dirait que le studio voulait prendre une direction plus bande-dessinée. Je m’explique : les personnages et les décors sont tous bien colorés, souvent avec des couleurs vives, le tout avec un contour noir gras. Les personnages du jeu manquent toutefois souvent d’expressions faciales, ce qui ajoute des longueurs lors de vos nombreuses discussions. Si seulement les PNJ étaient plus expressifs!

La ville est très bien réalisée et l’atmosphère donnée se faire ressentir tout de suite une fois les pieds mis à Union City… les années 1980 et 1990. 

Je tiens à saluer la sublime cinématique du début. Une cinématique conçue comme si le joueur lisait une bande dessinée. Pour moi qui suis un gros amateur de BD, cela m’a fait vraiment sourire tout au long de celle-ci. 

Une traduction 100% québécoise! 

Le jeu offre une traduction en français canadien, cependant les sous-titres, eux, ne le sont pas. Je vous conseille donc de les désactiver car vous allez vous apercevoir que les discussions verbales ne correspondent pas avec les sous-titres.  

Un autre bon coup du jeu est la musique qui est fantastique et bien choisie lors de vos interactions et lors des tons de discussion abordés. Les effets sonores des nombreux androïdes sont également bien sélectionnés. En revanche, on rencontre souvent des moments de longueur qui nous laissent sans effet sonore et sans musique et c’est franchement dommage.

La conclusion

Beyond a Steel Sky est fidèle à son aîné, le tout en le mettant au goût du jour. Par moment, Union City manque de vie et on remarque que plusieurs PNJ ne réagissent pas à vos actions. 

J’ai eu beaucoup de plaisir à y jouer et c’est exactement le genre de jeu qui vous collera au divan pendant environ un bon neuf à dix heures, car c’est exactement le temps de jeu qu’il vous offrira. Ajoutez à cela une histoire captivante du début jusqu’à la fin. 

Beyond a Steel Sky est un très bon jeu pour que les plus jeunes découvrent l’engouement du «pointez et cliquez» des années 80.

Un énorme “MERCI” à Microids pour la copie du jeu!

Beyond A Steel Sky

53.49$
7.7

Graphismes

7.0/10

Trame Sonore

8.0/10

Jouabilité

8.0/10

Scénario

9.0/10

Durée de vie

6.5/10

Pour

  • Histoire remplie de suspense
  • Musique du jeu très bien
  • Traduction 100% français canadien
  • Mode astuce très utile par moment

Contre

  • Manque de vie à Union City (surtout la Plaza)
  • Manque d'expression, rendant les discussions longues
  • Trop de vide sonore lorsque vous vous promenez
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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