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TEST – Bloodhound

Gabriel Smith
Gabriel Smith
Publié 26 août 2024
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lecture de 12 minutes
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Eh oui, encore un Doom-like. Depuis quelques années, on a vraiment l’impression qu’il en pleut, mais est-ce que Bloodhound vaut le détour ?

Bloodhound est un jeu qui s’inspire des jeux de tir à la première personne des années 90. Sorti sur PC le 18 juillet 2023, je vais aujourd’hui vous parler de la version console, sortie sur Xbox et PlayStation le 16 août dernier. Le jeu est développé et publié par Kruger & Flint Productions, un jeune studio polonais encore à ses débuts. Bloodhound est à la fois un jeu de tir à la première personne et un Doom-like. Bien que ce dernier ne soit pas vraiment un genre de jeu à part entière, il s’agit bel et bien d’un style qui connaît de plus en plus de succès ces derniers temps.

Contenu
Eh oui, encore un Doom-like. Depuis quelques années, on a vraiment l’impression qu’il en pleut, mais est-ce que Bloodhound vaut le détour ?Je vous souhaite bonne chance pour bien comprendre l’histoireUn gameplay bien représentatif de ce que l’on a pu avoir dans les grandes légendes du genreIl s’agit d’un jeu intéressant, mais sans plusConclusionBloodhoundGraphismesTrame sonoreJouabilitéPlaisir de jouerDurée de viePourContre

Je vous souhaite bonne chance pour bien comprendre l’histoire

Le jeu débute par une cinématique sans paroles, inspirée du style des bandes dessinées américaines. On y voit ce que l’on suppose être le personnage principal entrer dans une cabane où se trouvent quelques bandits. Une fois les bandits éliminés, notre personnage invoque une créature maléfique et fusionne avec elle. Du moins, c’est ce que j’en ai déduit, car tout n’est pas très bien expliqué. Ce sera également la seule cinématique du jeu.

En consultant la page Steam du jeu, on apprend que vous devez écraser un culte nommé Astaroth et vaincre des créatures de l’enfer pour défendre la planète. Cependant, le nom du culte n’est en aucun cas mentionné dans le jeu. En jouant, j’ai débloqué 72 succès, dont plusieurs contiennent le mot “culte”, ce qui m’a permis de comprendre que je luttais contre des membres d’un culte satanique.

Il faut le dire, Kruger & Flint se sont surtout concentrés sur le gameplay plutôt que sur l’histoire. Il est étrange qu’en 2024, nous devions aller consulter un site web externe pour comprendre la prémisse d’un jeu, même s’il s’agit d’un Doom-like.

Un gameplay bien représentatif de ce que l’on a pu avoir dans les grandes légendes du genre

Bon, par où commencer ? J’ai quand même beaucoup à dire sur ce sujet. Mais avant tout, sachez que je suis une mordue du genre ; je termine au moins une fois par année des titres tels que Doom, Doom II, Quake, Quake 2, Wolfenstein ou encore Duke Nukem. Les Doom-like, c’est donc un genre de jeu qui m’intéresse.

Une fois la manette en mains, j’ai remarqué dès le début que le jeu n’était pas bien optimisé pour une manette, mais plutôt pour un clavier et une souris. Si vous avez un PC et que le jeu vous intéresse à la fin de ce texte, optez pour la version PC plutôt que pour la version console. Pour expliquer davantage, il s’agit d’un jeu avec des mécanismes nerveux, mais ici, ce n’était en aucun cas adapté pour les joysticks d’une manette. C’était la première fois que je devais jouer avec les réglages des contrôles pour baisser la sensibilité ; cela ne m’était jamais arrivé.

Vous devrez abattre des hordes de créatures qui apparaîtront tout au long de vos déplacements dans les niveaux. Les zones seront bloquées jusqu’à ce que vous ayez éliminé tous les ennemis. Remplacez les clés de Doom ou les passes de couleurs de Duke Nukem par des clés démoniaques colorées, et vous aurez déjà une bonne idée du jeu. Les clés seront généralement très faciles à trouver ; peu d’entre elles sont cachées, elles sont disposées de manière à ce que la plupart du temps vous tombiez dessus et que vous ne soyez pas bloqué trop longtemps, probablement pour maintenir le rythme rapide du jeu. La dernière clé ouvrira toujours la voie vers un vortex qui vous amènera au niveau suivant ou à un boss.

En parlant des niveaux du jeu, il compte environ une quinzaine de niveaux. En fonction de la difficulté choisie, il faudra compter entre 2 et 4 heures pour venir à bout du jeu. En général, ce sont les boss qui vous causeront le plus de difficultés. Plus grands, avec plus de santé et la capacité d’invoquer d’autres types d’ennemis, ils représentent le véritable défi du jeu. À l’exception de la recherche des salles secrètes, il s’agit d’un Doom-like assez simple à finir.

Voici les armes dont le jeu dispose pour vous aider à affronter le grand culte :

  • Un revolver
  • Un fusil à pompe
  • Une mitrailleuse
  • Une machette
  • Un minigun (18 canons)
  • Un lance-grenades
  • Deux fusils à canon double
  • Une arme à énergie
  • Une tronçonneuse
  • Une arbalète explosive

Chaque arme dispose d’une fonction secondaire. Par exemple, vous pourrez utiliser deux miniguns, deux revolvers ou encore deux mitrailleuses. D’autres armes, comme la tronçonneuse, ont un lance-flammes en option, et le lance-grenades permet de lancer des mines. L’arsenal est bien diversifié, et chaque arme se révèle très puissante, ce qui contribue grandement au plaisir de jouer. C’est un gros point fort du jeu, car chaque arme vous paraîtra efficace et gratifiante à utiliser.

Mais le jeu présente encore des défauts. Par exemple, n’activez pas l’auto-tir ; vous constaterez qu’il est très peu fonctionnel et agit comme si vous ne pouviez pas choisir votre cible. Ce qui m’a le plus épuisé, c’est le level design. Par exemple, lorsque votre vie est à 50 % et que vous n’avez pas d’armure, vous apercevez au loin une armure qui vous donnera 50 % d’armure et une trousse de soins pour restaurer votre vie à pleine capacité. En vous dirigeant pour les récupérer, des ennemis apparaissent généralement dans votre dos, ce qui se produit dans environ 90 % des cas. Cela devient assez frustrant, car l’effet de surprise s’amenuise avec le temps et cela peut vous faire perdre les améliorations obtenues, ramenant votre santé et votre armure aux mêmes niveaux qu’avant.

Vous disposerez de trois perks et d’une attaque spéciale. Le premier perk vous donnera des munitions illimitées pendant 20 secondes. C’est assez simple, mais cela aide beaucoup contre les gigantesques hordes. Le deuxième perk augmente votre santé à 300 au lieu de 100 pendant 20 secondes. Enfin, le dernier perk ralentit le temps pendant 20 secondes. Vous pourrez même les combiner pour vous aider dans les parties du niveau qui vous semblent plus ardues.

Mais attention, ces perks ne se rechargent pas automatiquement ; vous devrez les trouver dans le jeu. Vous ne pourrez pas les accumuler et il vous donc impossible d’en avoir plusieurs en même temps. L’attaque spéciale vous rendra invincible pendant un temps limité. Avant de pouvoir l’activer, vous devrez accumuler des âmes laissées au sol par les créatures et les membres du culte. Sachez qu’une fois activée, il ne sera pas possible de la désactiver prématurément.

Il s’agit d’un jeu intéressant, mais sans plus

Avec la clé en mains, je pensais qu’il s’agissait d’un Doom-like en 2D, très bien pixelisé. Mais non, il s’agit d’un jeu en 3D, développé sur Unreal Engine. Je dois admettre que le jeu est visuellement impressionnant, surtout pour un titre à petit budget et très indépendant. Oui, les tâches de sang créées lorsque vous tuez des ennemis sont toujours les mêmes, et les effets d’explosion sont identiques. Mais après tout, c’est un Doom-like indépendant, et le jeu est vendu à un prix raisonnable.

Les créatures sont bien conçues ; certaines sont assez peu attirantes, mais je pense que c’était intentionnel. Voir un bébé cupidon zombifié ou une sorte d’autruche maya qui vous régurgite dessus est assez étrange et déplaisant.

Les niveaux sont variés et bien conçus, avec des thèmes distincts qui ajoutent une touche appréciable au jeu. Contrairement à de nombreux Doom-like qui se déroulent dans des stations spatiales avec des décors souvent similaires, ce jeu offre une diversité de décors plus intéressante. Certains développeurs pourraient en prendre de la graine.

En revanche, la trame sonore est décevante. Je m’attendais à du métal énergique, mais la musique est plutôt monotone et identique d’un niveau à l’autre. Elle devient légèrement rythmique lorsque les ennemis apparaissent, mais disparaît après leur élimination, laissant place à la même mélodie répétitive. Les créatures émettent peu de bruit, et le seul effet sonore notable est un petit cri démoniaque lorsqu’une porte démoniaque s’ouvre, un bruit assez gênant et répétitif.

Conclusion

Bloodhound est un bon jeu, notamment grâce à ses graphismes soignés et à quelques mécaniques de jeu bien adaptées. Les niveaux sont agréables à parcourir, et je ne vous mentirai pas : j’ai pris plaisir à le jouer, même s’il n’est pas très long. Le jeu ne recevra peut-être pas une excellente note, mais si vous êtes amateur du genre, vous y trouverez certainement du plaisir.

Cependant, je dois vous mettre en garde : la version console présente plusieurs chutes de IPS, les joysticks ne sont pas bien optimisés pour la prise en main, l’histoire est fade, et la bande sonore n’est pas très attrayante.

Un énorme “Merci” à Kruger & Flint Productions pour la copie du jeu.

Nom du jeuBloodhound
Date de sortie16 aout 2024
DéveloppeurKruger & Flint Productions
Franchise–
ÉditeurKruger & Flint Productions
Plates-formesPar ordre alphabétique
GenreJeu de tir (Doom-Like)
Mode de jeuSolo
LangueAnglais et Francais

Bloodhound

10.99$
Bloodhound
5.9

Graphismes

7.8/10

Trame sonore

3.5/10

Jouabilité

6.5/10

Plaisir de jouer

8.0/10

Durée de vie

3.5/10

Pour

  • Possède une très belle variété d'armes
  • Le jeu est beau dans son intégralité
  • Il est plaisant de le parcourir

Contre

  • L'histoire est fade
  • La trame sonore n'est pas très attirante
  • Baisse de IPS
  • Mal optimisé pour la prise en main
  • Quelques défauts dans le level design
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Taggé :AvisBloodhoundCritiqueDoom-LikeFPSKruger & FlintReviewTest
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Gabril "Crippler" Smith
parGabriel Smith
Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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