TEST – Disgaea 7: Vows of the virtueless arrive enfin!

Patrick Tremblay
Patrick Tremblay
lecture de 11 minutes

Fans de la franchise de jRPG Disgaea : Disgaea 7 est un must!

C’est enfin l’heure de vous parler du tout nouveau titre de Nippon Ichi Software, ou NIS America si vous préférez! Il s’agit de nul autre que le très attendu titre de la franchise Disgaea: Disgaea 7: Vows of the virtueless. Beaucoup ont apprécié mon test de Disgaea 6: Defiance of Destiny et sachez que celui-ci sera sûrement aimé à son tour!

L’histoire de Disgaea 7 nous place dans la peau d’une jeune femme, Pirilika, qui désire plus que tout restaurer le bushido dans un enfer démoniaque. Pour ce faire, elle se devra de rassembler sept épées mythiques qui devont présumément l’aider dans sa tâche. Une fois à destination, elle rencontra un démon, Fuji, avec lequel elle scelle un pacte. Comme toujours, la franchise est légèrement absurde et déjantée. Dans cette histoire, nous avons affaire ici à une geekette qui dit tout ce qu’elle pense sans filtres, de façon plutôt naïve, qui scelle un pact avec un typique dur à cuire macho qui ne pense qu’à la baston. De son côté, elle aime plaire et écouter les sentiments des autres tandis que lui est littérallement allergique à l’empathie.

Les personnages mignons, le gameplay stratégique ainsi que l’humour absurde de la franchise fait tout le reste du travail, rendant le jeu tordant, plaisant et complet. Cela donnera lieu à beaucoup de situations ridicules, qui vont plus loin lorsque nous faisons face aux magistrats et aux autres personnages que nous rencontrons. L’intrigue est, comme toujours, raconté au trait du roman visuel, le tout en anglais.

La pureté simple, respectant le code d’honneur de la franchise

Comme mentionné plus tôt, le jeu garde toute sa simplicité respectée dans la série Disgaea. Le côté narratif est un visual novel et les combats sont sur damiers tactiques en trois dimensions. Bien que la saga soit connue pour ne pas être les plus belles visuellement, je dois dire que j’ai tout de même eu beaucoup de plaisir à parcourir les divers décors et voir les personnages en action. En revanche, je me dois de dire que j’ai eu quelque peu de misère en combats parce que le curseur pour déplacer nos personnages et effectuer des actions se déplaçait très mal selon les différents niveaux du plateau de combat. Parfois trop haut, d’autres fois trop bas, il était difficile de cibler le bon endroit du premier coup d’oeil et, surtout, du premier coup. Ça rendra parfois les moments des déplacements un peu frustrant.

Maintenant, je me doute que beaucoup vont se dire “Il critique l’histoire étrange, que les graphismes ne sont pas jolis et que les combats se gèrent mal, alors pourquoi joue-t-il?”. C’est bien simple : parce que c’est très amusant!

Le jeu n’est pas hyper complexe! Il est structuré en chapitres avec plusieurs niveaux à l’intérieur. Chaque niveau comporte son bout d’histoire et ses combats et chaque combat propose son lot de défis que vous n’êtes pas forcément obligé d’accomplir, comme par exemple de n’invoquer que trois combattants ou de n’invoquer que des personnages masculins, etc.

Le plus gros de l’histoire se passe sur un navire, celui de Pirilika. C’est sur ce navire que se trouvent différents PNJs qui pourront vous soigner, vous vendre des équipements, recruter de nouveaux combattants et plus encore. En bref : après chaque combat, vous allez faire le tour de tous ces beaux PNJs et vous retournez voir le Prinny qui vous envoie dans la prochaine quête, Dood!

Un système de combat toujours basé sur le tour par tour

Les batailles sont stratégiques et au tour par tour. Tout d’abord, nous sélectionnons toutes les actions de chaque personnage. Une fois cela fait, ils agissent tous ensemble et en bloc. Cela dit, il y a tellement de petits trucs complexes à prendre en considération que vous ne pouvez pas simplement vous contenter de cibler tel ou tel ennemi et de l’attaquer, tout simplement. Il y a beaucoup d’autres facteurs à considérer. Pour commencer, Disgaea est un jeu dans lequel vous pouvez prendre un allié et le catapulter au loin pour lui permettre de se déplacer encore plus et, ainsi, avoir accès à des niveaux surélevés ou être plus près d’un adversaire pour le frapper. Mais attention! Les Prinnys, quant à eux, explosent si vous les lancez, Dood! Alors… ne faites pas ça! Par pitié! Dood!

Autre mécanisme : les cristaux au sol. Plusieurs cristaux se trouvent sur les champs de batailles et les briser feront changer la couleur du sol. Certains cristaux donneront des bonis et d’autres, des malus. Il faudra prendre le temps de bien vérifier ce qui pourrait se produire avant de s’en prendre au boss.

Une nouveauté dans Disgaea 7 est le Jumbify. C’est un nouvel ajout assez drôle mais qui peut s’avérer assez intense également. En fait, il s’agit d’une option qui fait que l’un de nos personnages, ou une créature, deviendra un être énorme et pourra détruire ce qu’il a autour de lui. D’ailleurs, certains personnages auront des capacités spéciales lorsqu’ils ont recours à cette capacité.

Un jeu mignon mais… pas trop!

Ne vous laissez pas berner par ses designs mignons et chibis. La saga Disgaea est reconnue pour être complexe et difficile. Disgaea 7 n’en est pas différent, croyez-moi. Les phases les plus drôles du jeu sont celles où nous affrontons des boss et, bien entendu, qui dit “boss” dit qu’il y aura également un lot de monstres à battre avant d’arriver devant celui-ci. L’idéal sera toujours de tenter d’éviter certains ennemis mais ce ne sera pas toujours forcément possible. De plus, comme le jeu n’offre pas de regénération des points de vie ou de magie, il faudra donc aller payer pour se faire soigner entre chaque combat.

Dans Disgaea 7, il y a plus de 40 classes disponibles. Il vous faudra donc choisir avec soin qui on signe et à quel prix car tout vaut de l’argent qui, elle, n’est pas toujours facile à gagner. Pour faciliter votre progression, vous devrez vous assurer d’avoir une assez grande armée afin de vous aider.

J’ai toujours dit que cette franchise était un classique jRPG car il est important de grinder de temps en temps, et c’est encore le cas ici. En revanche, au lieu de devoir répéter et répéter les combats déjà complétés pour écraser les ennemis et monter de niveau, vous pouvez programmer chacun des membres de votre bataillon pour qu’il joue d’une manière spécifique et ce, mieux que ce que Disgaea 6 avait pu proposer.

Cette idée est géniale parce que dans Disgaea, vous obtenez de l’expérience via l’utilisation d’actions concrètes, ainsi que la maîtrise en elles. Cela dit, oour que vous ne puissiez pas abuser de ce système, il y a une monnaie qui est dépensée. Vous devez donc non seulement programmer l’IA de vos guerriers, la rendre efficace et payer. Vous obtiendrez cette monnaie en progressant dans l’histoire et via certains quêtes précises que je ne vous dévoilerai pas.

Ce système de combat automatique devient une autre couche de profondeur à assister. Et, pour couronner le tout, Disgaea 7 intègre des batailles en ligne, des mini-jeux, la possibilité de visiter le monde du jeu et d’obtenir des missions supplémentaires! Pour tout cela, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un jeu plus grand que grand et qui proposera du contenu de façon quasi-inépuisable.

Pour conclure le tout

J’ai passé un excellent moment avec Disgaea 7: Vows of the virtueless et je continuerai à le faire. Je pense qu’il a su amener prendre le meilleur de Disgaea 5 et de Disgaea 6 afin de créer une toute nouvelle aventure qui n’a que du bon à l’intérieur. Certes, nous pourrions nous plaindre sur les graphismes et sur les problèmes de caméras et de pointeurs dans les combats mais, honnêtement, le reste nous fait oublier cette partie problématique et nous donne envie de continuer de jouer encore et encore. Il est parfaitement compréhensible que vous ne vouliez rien savoir sur ce jeu si vous n’êtes pas à l’aise avec l’anglais, surtout que les menus sont quand même assez remplis et possèdent beaucoup d’informations, mais sinon, Disgaea 7 est clairement le meilleur de la franchise et, je dirais même, idéal pour ceux et celles qui désirent se lancer dans la franchise pour une toute première fois.

Un énorme “MERCI” à NIS America pour la copie du jeu!

Nom du jeuDisgaea 7: Vows of the Virtueless
Date de sortie3 octobre 2023
DéveloppeurNippon Ichi Software
SérieDisgaea
ÉditeurNIS America
Plates-formesNintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5,
GenreJeu de rôle, jeu de stratégie
Mode de jeuSolo
LangueAnglais, Japonais

Disgaea 7: Vows of the Virtueless

79.99$
8.7

Graphismes

8.2/10

Trame Sonore

7.9/10

Jouabilité

9.1/10

Scénario

8.9/10

Durée de vie

9.5/10

Pour

  • Une histoire vraiment bien
  • Une belle trame audio
  • Les combats sont intenses et complexes
  • Un jeu immensément profond
  • Humour déjanté

Contre

  • La gestion du curseur en combat
  • La gestion de la caméra
  • Les graphismes datent un peu
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Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
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