TEST – Dungeons of Hinterberg

Gabriel Smith
Gabriel Smith
lecture de 12 minutes

Imaginez-vous dans un univers qui intègre plusieurs titres populaires du monde ludique tels que Zelda et ajoutez-y une essence de Solo Leveling. Voici ce qu’est Dungeons of Hinterberg!

Dungeons of Hinterberg se qualifie comme un jeu de rôle, d’aventure et de combat. Cependant, dès que vous commencerez à jouer, vous constaterez qu’il s’oriente beaucoup sur l’ancien Zelda, avec une essence de Solo Leveling. Le jeu est développé par la petite équipe du studio de jeu indépendant Microbird. Il s’agit également du premier jeu de ce jeune studio autrichien. L’éditeur des jeux Human: Fall Flat et The Ascent, plus précisément The Curve, s’occupe de l’édition. Dungeons of Hinterberg est arrivé sur nos consoles et PC le 18 juillet dernier et est disponible sur les consoles de salon de Xbox et, bien sûr, sur PC. Fait intéressant à savoir : il est disponible dès son lancement sur le Game Pass. Sachez que mon test s’est déroulé sur la version Steam du jeu et qu’il est entièrement traduit en français.

Une histoire qui sonne frais

Vous incarnez une jeune avocate épuisée par sa vie monotone. Émerveillée par un souvenir d’enfance et souvent jugée par son père pour son imagination débordante, un beau jour, un événement magique frappe la ville de Hinterberg. Cette ville, située dans les Alpes et connue pour son orientation purement touristique, est transformée en parc d’attractions trois ans avant notre histoire. Un événement magique ouvre 25 portails remplis de créatures, d’énigmes et de moments d’aventure pure.

Notre jeune avocate décide alors de prendre des vacances de sa vie qu’elle juge trop ennuyeuse et part à la conquête des Alpes de Hinterberg. Une fois sur place, elle rencontrera plusieurs personnages, chacun avec sa propre personnalité, qui ajouteront à l’histoire principale de nombreuses quêtes secondaires.

Les mécaniques de ce jeu font tout son charme

Dans cette section, nous allons parler des donjons, des créatures, du système de combat et de tout ce qui concerne l’aspect jeu de rôle du jeu. Alors, attachez votre tuque avec de la broche et mettez vos raquettes, car la montée sera longue à lire.

Premièrement, les donjons, comme je l’ai mentionné dans le texte qui explique brièvement l’histoire, sont au nombre de 25 et sont apparus comme par magie dans la région de Hinterberg. Ces donjons sont répartis sur quatre sections de la carte et sont également classés par niveau de puissance. En fait, la puissance du donjon représente son niveau de difficulté. Plus le donjon est difficile, plus les créatures seront nombreuses et difficiles à vaincre, et les énigmes seront plus complexes. Il se peut que vous deviez grinder des donjons pour devenir de plus en plus fort, en fonction du niveau de difficulté que vous aurez choisi au début de votre partie. Notez que votre butin ne vous sera remis qu’une fois que vous aurez tamponné votre carnet de voyage, n’oubliez pas, il s’agit d’une région touristique. De plus, étant donné qu’il s’agit de vos vacances, un système de jour et de nuit est également en place : un seul et unique donjon sera accessible par jour, alors jouez bien vos cartes.

Les créatures du jeu s’inspirent de la mythologie alpine. Saviez-vous que cette mythologie existe? Personnellement, c’était la première fois que j’entendais parler du folklore alpin. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que le jeu explore un thème qui n’a jamais été pleinement exploité. Cependant, cela entraîne un énorme défaut au niveau des graphismes, défaut que je détaillerai plus en profondeur dans la section sur les graphismes.

Le système de combat est très rudimentaire et s’inspire beaucoup de The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Pourquoi un jeu aussi vieux? Bien que les systèmes de combat se soient grandement améliorés au fil des années, celui de Dungeons of Hinterberg semble être resté figé dans le passé. Vous aurez la possibilité de verrouiller votre vision sur un ennemi et pourrez réaliser deux types d’attaques : une attaque légère et une lourde. Une parade, qui nécessitera un temps de chargement avant de pouvoir enchaîner une troisième attaque, fait également partie du mécanisme. Plus tard dans votre première semaine de jeu, vous débloquerez des attaques plus dévastatrices, qui consommeront de la mana et seront particulièrement utiles lorsque vous vous retrouverez dans de sérieux mauvais draps. Je dois avouer qu’elles sont vraiment intéressantes, notamment l’attaque Tornade. Enfin, les sorts ajoutent un autre aspect au système de combat. Comme je l’ai mentionné, il y a 25 donjons répartis sur quatre sections de la carte, et chaque section possède ses propres sorts. Ceux-ci seront utiles pour résoudre des énigmes et infliger de très gros dégâts aux ennemis.

Je reviens encore à Zelda: Ocarina of Time. En regardant la bande-annonce, on pourrait croire qu’il s’agit d’un jeu en monde ouvert. En réalité, il s’agit d’un enchaînement de sections, divisé en plusieurs zones, exactement comme l’un des meilleurs titres de la Nintendo 64. Ne vous attendez pas à pouvoir sauter ou à trouver de grandes sections de plateforme, car comme je l’ai mentionné, le jeu est rudimentaire dans son gameplay. Cela présente l’avantage de réduire certains défauts que l’on trouve dans des jeux similaires, tels que des problèmes de caméra ou une sensation de glissement sur certaines surfaces. Le jeu propose cependant plusieurs moyens de transport pour vous aider à mieux localiser les donjons cachés dans les différentes sections de la carte. De plus, le jeu intègre un système de grimpage semblable à celui des anciens God of War.

Dans vos butins, vous trouverez des armes et des tenues, qui seront utiles pour monter rapidement en puissance. Vous rencontrerez également plusieurs quêtes secondaires qui vous mèneront à des équipements supplémentaires. De plus, vous pourrez ramasser des restes de monstres du sol pour les utiliser dans le crafting, les vendre, et parfois, ils seront nécessaires pour compléter des quêtes secondaires.

Une monnaie est également présente dans le jeu pour vous aider dans vos quêtes et sera utile pour vos soirées. En effet, nous arrivons à un aspect crucial du gameplay : le jeu vous demandera de vous lier d’amitié avec plusieurs personnages. Au fil du temps, ces relations vous offriront des récompenses telles que l’augmentation de votre santé maximale ou l’amélioration de votre jauge de mana. Le jeu est structuré de la manière suivante : une journée est divisée en quatre parties — le matin, l’après-midi, le soir et la nuit.

  • Le matin est le moment où vous commencerez la journée, où l’histoire sera racontée et où vous choisirez votre prochaine destination.
  • L’après-midi est dédié à vos aventures, vos explorations et vos donjons.
  • Le soir est le moment pour nouer des liens d’amitié avec les PNJ, un peu comme dans Grand Theft Auto IV.
  • La nuit est réservée au coucher, et il est obligatoire de se reposer, car les donjons peuvent être épuisants.

À la fin de chaque journée, un bilan vous sera présenté, et de nouveaux bonus seront ajoutés. Le jeu vous encourage ainsi à terminer chaque journée pour progresser, que ce soit en augmentant votre puissance ou en avançant dans l’histoire.

Un jeu qui n’est pas très beau, malgré quelques moments de charme

En ce qui concerne les graphismes, le jeu n’est pas très beau. En fait, il semble tenter de reproduire le style visuel de Hi-Fi Rush, c’est-à-dire un jeu très coloré avec des contours noirs et épais. Cependant, chaque élément que vous apercevez au loin paraît mal défini car ce contour épais est mal adapté au reste du jeu. De plus, chaque PNJ du jeu est transparent. Lorsqu’on les approche, ils disparaissent pour réapparaître derrière vous. J’ai également rencontré des problèmes de pop-in : les textures et les décors apparaissent progressivement à mesure que vous avancez. Les créatures ont une apparence peu attrayante, bien qu’il s’agisse de monstres, le contour épais contribue à gâcher le visuel.

La trame sonore est bien mais très répétitive. Ce que j’ai vraiment eu du mal, c’est les effets sonores. Un moment donné, vous allez parcourir un donjon qui se parcourt avec un char de mine, le bruit est simplement un grichage en continue, j’avais mal aux oreilles à la longue. Le bruits des monstres est très rudimentaire et ne se distingue pas trop de l’un des autres.

Conclusion

Malgré les défauts au niveau des graphismes et de la trame sonore, Dungeons of Hinterberg est un bon jeu. Parcourir les donjons est plaisant, découvrir une nouvelle mythologie encore inexploitée dans le monde ludique, et le système de combat est plutôt satisfaisant. Le fait d’avoir des sorts liés à chaque région ajoute une dimension intéressante, rendant les énigmes variées et conservant un effet de nouveauté. Les systèmes de jeu liés au jeu de rôle apportent un plus significatif. Pour les abonnés au Game Pass, je vous conseille vivement de vous lancer dans l’aventure, car le jeu est inclus dans votre abonnement.

Un énorme “Merci” à Microbird Games pour la copie du jeu.

Nom du jeuDungeons of Hinterberg
Date de sortie18 juillet 2024
DéveloppeurMicrobird Games
Franchise
ÉditeurCurve Games
Plates-formesPC, Xbox Series S|X
GenreJeu de rôle, jeu d’aventure et jeu de combat
Mode de jeuSolo
LangueFrançais et anglais

Dungeons of Hinterberg

39.99$
6.4

Graphismes

6.0/10

Trame sonore

5.5/10

Jouabilité

6.0/10

Histoire

8.5/10

Durée de vie

6.0/10

Pour

  • La mythologie alpine
  • Le système de jeu de rôle
  • L'histoire est bien pensée
  • L'ambiance du jeu est excellente
  • Les donjons

Contre

  • La trame sonore dans son ensemble
  • Les graphismes mal optimisés en raison des contours noirs et épais
  • Les nombreux bugs
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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