TEST – Ember Knights, quand des chevaliers de feu donnent un bon jeu

Steven Goyette
Steven Goyette
lecture de 8 minutes

Incarnez un des légendaires chevaliers pour affronter le terrible Praxis et restaurer l’espoir vital d’Ember

Ember Knights arrivera demain, le 20 avril, sur Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series. Ce jeu d’action, conçu pour les fans du style roguelike, est développé par Doom Turtle et publié par The Asmodee Digital. J’ai testé ce titre seul pour ma part mais j’aurais bien aimé l’essayer à plusieurs puisqu’il est possible d’y jouer d’un à quatre joueurs.

Retrouver la flamme qui fait vivre votre village

Dans Ember Knights, vous incarnez l’un des chevaliers légendaires et votre mission sera d’affronter Praxis qui a dérobé l’espoir vitale qui résidait en Ember, l’arbre céleste de Nexus. Pour ce faire, on commence notre aventure avec un kit de survie minimaliste, soit une épée et son courage. Plus nous avançons et plus nous débloquons des items qui feront de nous un héros puissant. Après quelques péripéties, nous aurons le choix entre deux armes : l’épée de braise ou l’arc du gardien. Le choix entre la paire est primordial car votre méthode de combat sera plutôt différente. L’épée est plus facile à manier, rapide et frappe de manière multidirectionnelle tandis que l’arc a une bonne portée, peut traverser plusieurs ennemis en ligne et fait du dommage critique lors d’un parfait timing.

Cela dit, il n’y a pas que les armes pour se défendre. Nous récupérerons également sur le chemin de nombreuses tablettes de compétences qui possèdent des pouvoirs très variés. Grâce à celles-ci, vous aurez la possibilité de trouver une combinaison parfaite avec l’expérience et l’habitude de jeu puisque vous pouvez en utiliser deux simultanément. On y retrouve, par exemple, une explosion dans une circonférence précise qui brûlera et repoussera les ennemis, une rafale géante qui fera tomber une rangée de monstres sur son passage, une barrière de glace qui vous protégera et causera des dommages à ses assaillants et plus encore. Tout cela pour dire que l’éventail est large et que les possibilités sont immenses.

Ces tablettes seront également maniables avec Eeve, une savante folle aux allures reptiliennes, qui augmentera le niveau des points de dégâts ou diminuera le temps de régénération d’une habilité. Contrairement à plusieurs de ses confrères Roguelike, le délai d’utilisation d’une aptitude n’est pas calculé en secondes mais bien en coups. C’est-à-dire qu’avant de pouvoir réutiliser une compétence, par exemple ma pluie d’éclairs, vous allez devoir administrer un nombre d’attaques spécifiques qui frappent la cible afin de recharger ce pouvoir. Vous serez donc ultimement poussé au combat si vous avez l’intention d’utiliser ces compétences. D’autres personnages seront également rencontrés lors de votre aventure tel qu’Arlan, le marchand mis à votre disposition après une dure bataille contre un mini-boss, qui vous fournira en matériel. Il ne faut surtout pas oublier le chef du village Esper qui vous guidera tout au long du jeu. 

Certains paliers dans les donjons vont présenter des chemins alternatifs à emprunter. Selon nos exigences, nous aurons le choix entre plus d’argent, récupérer de vie, des runes, etc. Tous ces trésors vont servir à améliorer notre chevalier.  

Il y a en tout sept classes de statistiques que l’on pourra manipuler à notre guise et qui seront accessibles après avoir rempli certaines conditions. Les catégories varient entre la vie, l’argent, les dégâts, les tablettes et d’autres bonis. J’ai décidé, pour ma part, de concentrer mon personnage sur la vie pour cette partie. Chacune des sept sections possède en plus des sous-catégories. Avec la vitalité, j’avais le choix entre augmenter le nombre de points maximale de ma barre de vie, me régénérer de quelques points après avoir nettoyé une pièce de ses vilains ou de plusieurs points après avoir vaincu un mini-boss. 

Le son de la satisfaction

La trame sonore nous laisse dans une ambiance plutôt plaisante, sans se démarquer pour autant. Cependant, ce qui donne vie à l’aspect auditif, ce sont les coups parfaits. Lorsque vous aurez maîtrisé le délai pour administrer vos attaques, un sentiment d’accomplissement se fait ressentir. Un son puissant retentit dans nos oreilles et on a même l’impression que le temps fige. Très satisfaisant quand on enfile une chaîne de coups parfaits un après l’autre. Combiné ceci aux graphismes qui se démarquent par leurs couleurs vibrantes qui font très néons années 80. Ce qui me plaît énormément, d’ailleurs, car c’est très attrayant pour l’oeil.

Une variété bestiale

Ce qui m’a le plus accroché dans Ember Knights, ce sont les différentes variantes lorsqu’on affronte des mini-boss. Chaques fois que l’on meurt et que l’on recommence, le prochain affront sera différent. Ce sera la même créature devant nous mais aux couleurs changeantes et avec un nom différent. De plus, ce ne sont pas les seuls atouts qui sont modifiés : le style de combat restera le même, les déplacements de celui-ci très similaires mais les pouvoirs seront d’une autre nature. Par exemple, lorsque j’ai combattu l’énorme moustique la première fois, il m’attaquait avec des tornades qui me repoussait et me déstabilisait. La seconde fois, il lançait des vortex de sang qui aspirait mon énergie. La manière de le vaincre reste assez semblable mais les réactions durant la bataille risquent d’avoir une autre tournure. Chaque visite sera donc très singulière mais significative pour apprendre à gérer les nombreuses transformations et s’y accommoder.

Il n’y a pas que les ennemis qui nous donnent du fil à retordre. L’environnement destructible, tant qu’à lui, joue également un rôle important dans le choix de nos actions et mouvements. Il va entre autre servir d’obstacle quand on voudra fuir un troupeau qui nous encercle, ce qui nous rajoute un bâton dans les roues et tourne le tout à notre désavantage. En revanche, il n’y a pas que des aspects négatifs. Une bonne maîtrise de ses déplacements peut résulter en une stratégie ou un rocher peut servir de bouclier contre des attaques à distance.

En conclusion

Ember Knights est un excellent jeu pour les fans de roguelike aux couleurs attrayantes. Je le recommande fortement pour ceux qui recherchent peut-être un peu de fraîcheur dans ce style ou qui désirent jouer à plusieurs. Le renouvellement des boss et mini-boss fait partie de l’essence même du jeu, créant ainsi une aventure dont vous ne vous lasserez point.

Un énorme “MERCI” à Asmodee Digital pour la copie du jeu!

Nom du jeuEmber Knights
Date de sortie20 avril 2022
DéveloppeurDoom Turtle
Série
ÉditeurAsmodee Digital
Plates-formesNintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One, XBox Series S|X
GenreJeu de rôle, Jeu de combat, Jeu d’aventure, Roguelike
Mode de jeuSolo, Coop
LangueMultilingue (français inclus)

Ember Knights

17.49$
7.8

Graphismes

7.0/10

Trame Sonore

7.0/10

Jouabilité

9.0/10

Scénario

8.0/10

Durée de vie

8.0/10

Pour

  • Les couleurs néons
  • La variété d'ennemis
  • Les changements de stratégies des boss
  • Les éléments du décor

Contre

  • Musique peu présente pour améliorer l'ambiance
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Animateur du podcast G Pour Geek, Steven est un passionné de jeux vidéo et de jeux de société. Grand adepte de bières également, notre jeune chroniqueur est également gérant des boutiques et microbrasseries Cheers.
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