TEST – Fallen Knight, un plateformeur inspiré par la franchise Mega Man

Patrick Tremblay
Patrick Tremblay
lecture de 6 minutes

Plateformeur 2D placé dans un monde futuriste, Fallen Knight est clairement inspiré de la franchise Mega Man

Développé par FairPlay Studios et publié par PQube Games, le jeu Fallen Knight est un plateformeur 2D qui vous place dans la peau de deux protagonistes, Lacelot et Galahad, les chevaliers de la Table Ronde qui doivent protéger le Saint Graal.

Placé dans un monde futuriste, l’univers de Fallen Knight tourne autour du Saint Graal qui aurait été découvert par les Chevaliers de la Table Ronde. Utilisé comme source d’énergie, il aurait comblé tous les maux de la société. Cela dit, un groupe de terroristes appelé “The Purge” feront tout pour voler le Saint Graal et s’en prendront donc à la cité de Neo-Utopia.

Force est d’admettre qu’il est très évident de voir que Fallen Knight est inspiré de la franchise Mega Man. D’ailleurs, je dirais même que le studio s’est principalement inspiré de la série Zero puisque Galahad et Lancelot brandissent des lames. Ayant la possibilité de courir, sauter, faire des double sauts, se propulser vers l’avant autant au sol que dans les airs, courir et s’agripper aux murs, Fallen Knight a tout ce qu’il faut pour plaire. De plus, le jeu ajoute deux éléments assez plaisants : la possibilité d’effectuer une parade et de contre-attaquer l’ennemi et , pour Lancelot, celle de pouvoir regénérer sa vie via de l’énergie accumulée en frappant des ennemis. Galahad ne peut utiliser cette technique mais, de son côté, il récupère de la santé lors de parades.

L’histoire du jeu

Possédant deux modes histoire, l’une d’elles se concentre sur Lancelot et propose un jeu progressant à la façon de Mega Man où vous pouvez choisir quel boss affronter et, ainsi, devoir parcourir son tableau. Il sera possible d’améliorer Lancelot via des objets que vous trouverez ou en achetant des boosts de statistiques. Du côté de l’histoire de Galahad, il s’agit plutôt d’un roguelike dans lequel vous choisissez les compétences qu’aura votre personnage au début du parcours. Ne possédant qu’une seule vie, ce sera donc de recommencer de zéro à chaque fois.

Il est dommage, cependant, que les deux histoires ne se fusionnent pas à un certain point. C’est quelque chose qui aurait pu être très intéressant.

Les contrôles

Quand on parle des contrôles du jeu, sachant qu’il faut courir, sauter, frapper, contrer et même courir sur les murs, on s’attend à avoir des contrôles nerveux qui répondront au quart de tour. Malheureusement, ce n’est pas le cas, mais pas du tout!

Imprévisibles, mous, peu réactifs… voilà ce qui se produit quand vous essayez de jouer. Combien de fois aie-je vécu des situations où ma contre-attaque n’a pas fonctionné ou mes déplacements n’ont tellement pas de réactivité que mon personnage se déplace une fraction de seconde après que j’aie appuyé sur une touche et, surtout, s’arrête une fraction de seconde après que j’aie relâché le bouton. Ajoutez à cela le fait qu’il arrive par moment que le jeu vous colle sur un mur quand, de votre côté, vous avez demandez à courir sur le mur ou, inversement, vous fait courir sur le mur quand vous n’avez demandé qu’à vous y agripper. Ce genre de situation rend le jeu tellement frustrant que vous passez le plus clair de votre temps à essayer d’anticiper le fait que le jeu ne fera pas forcément ce que vous lui demandez et encore moins au moment où vous l’avez demandé.

Ajoutez à ces problèmes de contrôles le fait que nos personnages n’ont pas de cadres d’invincibilité. Par exemple, dans Mega Man, lorsque vous êtes touché, vous avez environ deux ou trois secondes de sursis pour vous déplacer ou attaquer. Ici, si vous prenez un missile en pleine poire en même temps qu’un ennemi tente de vous frapper avec son bouclier, et bien vous mangez systématiquement les deux coups et ce, même si vous chancelez et que vous n’êtes plus en mesure de bouger suite au dégât que vous avez reçu.

Le coup de grâce sera ces moments où, lorsque vous mourrez, vous réapparaissez n’importe où : au-dessus de la carte, dans un mur, dans un trou, etc.

En conclusion

Pour être honnête, le jeu aurait pu être très intéressant et aurait pu également être digne d’être un très bon jeu de plateforme. Malheureusement, le gameplay nécessitant l’utilisation des compétences est peu présent, les contrôles sont mauvais et, même si le jeu peut être joué entièrement malgré tout cela, je ne peux en aucun cas le recommander. Même Mighty Number 9 a été une meilleure expérience de jeu que Fallen Knight a pu l’être.

Un énorme “MERCI” à PQube Games pour la copie du jeu!

Fallen Knight

14.99$
5

Graphismes

7.1/10

Trame Sonore

7.3/10

Jouabilité

2.9/10

Scénario

4.8/10

Durée de vie

3.1/10

Pour

  • Graphismes bien
  • Trame sonore correcte
  • Deux histoires séparées

Contre

  • Contrôles mauvais
  • Beaucoup trop de bugs
  • Des fautes dans les textes, même dans les noms des personnages
  • Chaque histoire dure environ 1 heure
Partager cet article
S'abonner :
Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
Écrire un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.