Fire Emblem Shadow Dragon & The Blade Of Light est la version traduite du tout premier Fire Emblem sorti exclusivement sur la Famicom au Japon dans les années 1990
Tous se souviendront qu’en Amérique du Nord, nous avons eu un premier contact avec la franchise via le jeu Fire Emblem sur la Gameboy Advance en 2003. Cela dit, le jeu tactique au tour-par-tour est pourtant arrivé sur la Famicom (la NES japonaise) en 1990.
Bien entendu, un remake du titre original a pourtant été fait en 2009, Fire Emblem: Shadow Dragon, sur la Nintendo DS mais la version originale, elle, n’avait jamais été distribuée sur notre continent.
Fire Emblem: Shadow Dragon & The Blade Of Light répond donc au désir des fans de la série : pouvoir jouer le jeu original de la Famicom. Le jeu ayant été traduit entièrement en anglais, il est donc possible d’y jouer sans qu’il ne soit en japonais.
Bien que le jeu paraisse vieux, du haut de ses 8-bits, il offre humblement le contenu qui a tant charmé il y a de cela 30 ans. Avec la possibilité de jouer en mode standard ou en mode “8-bits perfect”, vous pouvez adapter le visuel selon la taille de votre écran de Switch ou au format 4:3 traditionnel.
Pour les fans de jeux de type Tactical-RPG (jeu de rôle au tour-par-tour), ce premier opus saura vous démontrer à quel point le jeu était brut et stricte puisqu’il aura des pics de difficultés très différents au-travers des 25 chapitres offerts.
Le jeu étant très linéaire (après tout, il s’agit tout de même d’un jeu de la NES), vous vivez les périples du Prince Marth qui désire reprendre le contrôle de sa contrée après de nombreuses années réfugié dans la contrée de Thalys après les invasions du Shadow Dragon Medeus, ressuscité 100 ans plus tard par un sorcier malveillant.
Les 25 chapitres s’emboîtent les uns après les autres de façon très linéaire et avec quelques prémices narratives entre chaque nouvelle zone. Les combats, dont les déplacements et les attaques sont au tour-par-tour un peu comme Final Fantasy Tactics ou Tactic Ogres, etc. Trois principales conditions de victoires sont présentes dans les combats : vaincre tous les ennemis, vaincre un leader pour placer l’armée en déroute ou prendre le contrôle d’un château assiégé.
Plusieurs types d’unités sont présentes dans le jeu, dont les chevaliers, les cavaliers, les cavaliers-volants, les archers et les sorciers. Bien entendu, chaque unité a son lot d’avantages et d’inconvénient ainsi que d’unité de prédilection à abattre et ceux qui seront plus dangereux pour lui-même. Comparativement, il n’y a pas dans ce Fire Emblem le principe des avantages et inconvénients selon le type d’arme. Cette fonction est arrivée un peu plus tard. De plus, il ne vous donnera pas non plus le pourcentage de chances qu’un coup fera mouche. Il faudra donc user de stratégie quant aux déplacements et aux zones d’attaques.
Chaque unité gagne de l’expérience et monte de niveau de façon solitaire. Ce qui signifie qu’une unité qui frappe et/ou tue une unité adverse gagnera de l’expérience mais les autres unités sur la carte, eux, non.
Là où le jeu est beaucoup plus difficile pour les gens aujourd’hui est le principe de permadeath (mort permanente) : si une de vos unités meurt, elle ne reviendra pas dans le scénario suivant et ce, même s’il s’agit d’un personnage-clé. Si, d’un autre côté, le Prince Marth meurt, c’est la fin du jeu automatiquement.
Les différentes zones comportes des forts pour regénérer la vie et des bâtiments dans lesquels sont des PNJ qui pourront vous donner quelques conseils très utiles de temps à autre, vous permettant d’en apprendre un peu plus sur certaines stratégies à adopter par moment.
Comme bien des jeux ressortis, celui-ci offre également un menu additionnel lorsque l’on tient les boutons L et R enfoncés simultanément qui vous permet de faire un “Save State” et donc, du coup de faire un “Load State” si vous jugez que le coup que vous venez de faire était trop périlleux. Ça rend le jeu malheureusement plus facile mais bon… ce n’est pas tous les gamers qui sont de calibre à affronter les difficultés des jeux d’autrefois.
Bien que le jeu se voulait un “retour aux sources” et offrir le jeu original, je crois qu’un plus-value aurait pu être d’intégrer également le remake de la Nintendo DS puisque celui-ci était également agréable à jouer.
Merci à Nintendo of Canada pour la copie du jeu!