TEST – Ghost of Tsushima: Director’s Cut arrive avec du nouveau contenu

Patrick Tremblay
Patrick Tremblay
lecture de 11 minutes

L’an dernier, j’avais fait l’analyse complète du jeu Ghost of Tsushima et celui-ci a été l’un des rares auquel j’ai donné la note de 10 sur 10

Ayant donné la note de 10 sur 10 au jeu Ghost of Tsushima en juillet 2020, j’avais de très grandes attentes envers la version Director’s Cut ainsi que l’extension mettant en vedette la nouvelle zone, celle de l’île d’Iki, ainsi que les nouveaux éléments d’histoire rattachés à celle-ci.

Retour sur l’extension du Director’s Cut

Le scénario principal de l’extension nous amène au large de la côte ouest de la partie centrale de l’île de Tsushima, Toyotama, où les forces Mongoles prévoient envahir l’île de Jin à l’aide de poisons qui rendent les gens totalement fous.

Devant vous mesurer à l’Aigle et ses chamans, vous devrez voguer sur l’île d’Iki pour tenter d’éradiquer le danger à la source. Sans vous dévoiler tout ce qui vous attend dans cette nouvelle zone ainsi que l’histoire liée à celle-ci, je peux par contre vous annoncer que le contenu inclus est vraiment une histoire connexe qui n’affecte en rien l’histoire principale mais qui proposera beaucoup de nouveau contenu allant de calmer des singes avec votre flûte de pan ou combattre des Mongols armés jusqu’aux dents sous l’effet de pouvoirs ésotériques.

De nouvelles compétences pourront également être déverrouillées et celles-ci seront en lien avec votre fidèle canasson ainsi que des nouvelles détections pour vous aider lors de votre exploration de cette nouvelle zone. Vous pourrez également faire croître votre réputation légendaire et, qui sait, peut-être comprendre un peu plus sur vos origines.

Ghost Of Tsushima était déjà l’un des jeux les plus appréciés en 2020 et est passé à deux doigts d’obtenir le titre de Game of the Year, il l’a cependant été à mon avis personnel et figure dans mon TOP 10 des jeux à jouer à vie. Avec le Director’s Cut qui améliore le côté graphique, ajoute l’audio 3D, combine l’utilisation haptique de la DualSense pour créer une expérience immersive encore plus plaisante, le titre n’a fait que s’améliorer. Bien que le contenu supplémentaire ne soit pas particulièrement long, environ 4 heures si vous faites celle-ci d’un bout à l’autre. Ajoutez les quêtes mytiques et autres quêtes secondaires ainsi que les objets à collectionner en plus de cela, cela justifie aisément la mise à niveau, que ce soit sur la PlayStation 4 ou la PlayStation 5.

Comment récupérer votre partie de Ghost of Tsushima depuis la PlayStation 4

Pour accéder à l’île d’Iki, vous devrez progresser jusqu’à l’acte 2 de Tsushima, la région de Toyotama. 

  1. Ouvrez le menu Pause et sélectionnez l’onglet Journal 
  2. Une alerte devrait confirmer que Tales of Iki est disponible 
  3. Sélectionnez Tales of Iki, puis Journey into the Past et suivez le vent directeur vers votre objectif. 

Si vous transférez votre fichier de sauvegarde original de votre PS4 à votre PS5, assurez-vous que votre sauvegarde est sauvegardée sur PlayStation Plus, ou sur une clé USB pour ensuite la transférer sur la PS5. 

  1. Lancez Ghost of Tsushima Director’s Cut sur PS5 
  2. Sélectionnez “Transférer la sauvegarde de la console PS4” (Transfer PS4 Console Save dans la version anglaise) depuis le menu principal 
  3. SI vous avez une partie en progrès, créez une nouvelle sauvegarde 
  4. Suivez les instructions pour sélectionner la sauvegarde PS4 que vous souhaitez transférer
  5. Autorisez ou non la sauvegarde de votre progression dans Ghost of Tsushima Legends.

Retour sur mon analyse complète du jeu d’origine il y a un an

Que dire… Sucker Punch Productions a annoncé Ghost of Tsushima lors de la Paris Game Week (PGW) 2017 via une bande-annonce à couper le souffle. Ensuite, ce fut des bandes-annonces lors du E3 2018, du State of Play puis lors des Game Awards 2019. À chaque fois, c’est un wow visuel, une ambiance féodale qui titille les yeux et qui surcharge notre cerveau d’une imagination débordante, voire sans fin.

Dès le moment où vous installez le jeu, vous êtes dirigé dans les options qui vous proposeront un choix de langue entre le français, l’anglais et le japonais, trois modes de difficultés, différents types d’affichage (dont le mode Kurosawa qui se veut un mode de cinématiques en noir et blanc avec des effets de poussière) et, par la suite, vous serez lancé directement dans le jeu, sans menu contextuel autre, dans la cinématique de départ.

À peine la cinématique commencée, vous sentez déjà la lourdeur de l’événement qui est en train de se produire : l’épique débarquement des Mongols sur la plage de Komodahama par Jubilai Khan (ici fictivement appelé Khotun Khan) et l’affrontement des nobles samouraïs contre l’armée mongolienne au comportement infâme.

Tout au long de l’histoire qui se déroulera par la suite, vous en apprendrez énormément sur la façon de vivre des samouraïs et des différentes castes à l’ère féodale du Kamakura qui marque la fin du XIIIe siècle. D’ailleurs, nous apprendrons un brin sur l’histoire de la bataille de Dan-no-mura de 1185.

De fabuleuses légendes offertes dans un vaste monde ouvert sur des mélodies sublimes et y présentant le célèbre kamikaze(vent sacré), cette symbolique très reconnue dans les légendes japonaises d’antan. Sucker Punch Productions se sont inspirés beaucoup de nombreux mangas comme Lone Wolf and CubRurouni Kenshin ou même Ninja Scroll ainsi que de nombreux films de samouraïs d’Akira Kurosawa afin d’aborder une dimension beaucoup plus réelle, sans oublier les multiples voyages sur l’Île de Tsushima afin de s’imprégner de l’essence de l’endroit. Et, vous savez quoi? Ça paraît!

On ne parle pas ici d’un simple jeu qui fait penser à Assassin’s Creed comme certains ont déjà voulu laisser sous-entendre. Certes, le concept de monde ouvert dans lequel vous interagissez avec les troupes ennemies et les personnes prisonnières ou les campements qui sont pris d’assaut par les Mongols vous rappellera probablement le principe même d’Assassin’s Creed. Cela dit, le fait que le jeu ne soit pas un jeu de rôle mais plutôt d’action-aventure donne une tournure tout à fait différente et énormément intéressante. Je dirais même que c’est une fusion entre le concept de monde ouvert d’Assassin’s Creed (sans le superflu vide) mélangé aux styles de combat de Sekiro: Shadows die twice et de Nioh.

Les quêtes principales et secondaires abondent à tout moment, ajoutant également des zones secrètes lorsque vous suivez des renards ou des oiseaux dorés, des quêtes légendaires racontées par le ménestrel ambulant, les histoires de gens que vous rencontrerez tout au long de votre aventure, les temples sacrés, les bambous d’entraînement, les haikus, les sources chaudes, etc.

Le style de combat, qui se livre généralement au corps à corps avec votre katana ou votre tanto, se voit agencé également de différentes armes additionnelles comme l’arc court, l’arc long et les bombes de poudre noir ainsi que des outils de “fantôme” comme les kunaïs, les bombes aveuglantes et les bombes collantes. Ajoutez à cela le fait de devoir apprendre différentes positions de combat qui vous permettront de mieux vous défendre ou mieux attaquer les assaillants munis de différentes armes et protections. Au final, vous devrez également user de détermination afin d’apprendre de nouvelles techniques sacrées ou même vous soigner en plein combat.

Le jeu offre un temps de chargement rapide et ce, même lorsque vous utilisez la téléportation instantanée ou que vous mourrez. Ajoutez à cela des graphismes à couper le souffle autant lorsqu’il fait clair, lorsqu’il fait nuit, lorsqu’il pleut, lorsque c’est brumeux ou même lors de tempêtes et une trame sonore enchanteresse.

De plus, le jeu offre un mode photo qui, normalement ne m’attire tout simplement pas dans aucun jeu, mais ici… c’est… WOW! Vous pouvez choisir l’angle, la température, l’heure à laquelle la photo devrait être prise, les particules qui peuvent voler dans le ciel (feuilles, pétales, poussière, etc.), la force et la direction du vent, les émotions faciales de Jin, etc. Le mode photo est sincèrement un ajout qui mérite le détour!

Définitivement, ce jeu est un bijou. Que dis-je, une vraie perle! Cela dit… est-ce qu’il plaira à tous? Pas nécessairement! Les fans de jeux de type japonais/samouraïs ou qui se présente dans la thématique des légendes de l’ère féodale du Kamakura ou même de l’Edo ou de l’ère Moderne et du Meiji vont probablement ADORER ce jeu (sérieusement, jouez-le avec l’audio japonaise et les sous-titres français… vous allez définitivement avoir l’impression de regarder un film japonais ou un anime au format VOSTFR (version originale sous-titrée française)).

Alors oui, c’est un jeu “niche”. Si vous l’achetez en vous disant que c’est simplement un jeu d’action-aventure et que vous ne vous imprégnez pas de l’histoire (réelle et fictive) qui découle du jeu, vous allez probablement le trouver “très bon” mais sans plus.

Ça faisait énormément longtemps que je n’avais pas activé le mode “complétionniste” lorsque je joue à un jeu afin d’en faire le “Platine” au complet!

J’en profite également pour souligner l’excellent travail d’acteur et de MoCap (Motion Capture) de Daisuke Tsuji, l’acteur qui incarne Jin Sakai dans le jeu.

Un énorme “MERCI” à Sucker Punch Productions et Playstation of Canada pour la copie du jeu!

Ghost of Tsushima: Director's Cut

89.99$
10

Graphismes

10.0/10

Trame Sonore

10.0/10

Jouabilité

10.0/10

Scénario

10.0/10

Durée de vie

10.0/10

Pour

  • Graphismes époustouflants
  • Trame sonore remarquable
  • Superbe système de combat
  • Nouveaux ajouts super intéressants
  • Contrôle haptique fusionnel

Contre

  • Heuu... y en a?!
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Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
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