TEST – Ghostwire: Tokyo vous amène dans une Tokyo très spirituelle

Gabriel Smith
Gabriel Smith
lecture de 11 minutes

Incarnez Akito Izuki, un jeune japonais de 22 ans qui se rend à l’hôpital pour visiter sa soeur

Débarqué le 25 mars dernier sur PlayStation 5 et PC, le jeu Ghostwire: Tokyo est en fait la deuxième exclusivité temporaire venant de l’éditeur Bethesda. Développé par le talentueux studio qui nous a pondu la franchise The Evil Within, Tango Gameworks, il s’agit également d’un jeu sur lequel Shinji Mikami a travaillé. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais sachez qu’il est connu pour être le principal créateur de la franchise Resident Evil. Le jeu débarquera également sur les consoles XBox lorsque l’exclusivité temporaire sera terminée. Ghostwire: Tokyo est un jeu d’action-aventure qui prend quelques tournures horreur par moment. 

Mon test s’est déroulé sur la PlayStation 5 et le jeu a une traduction 100% en français. Il est possible de mettre les dialogues en japonais et les sous-titres en français pour que le joueur ait la meilleure expérience possible.

KK, un esprit mystérieux que vous allez aimer découvrir  

Vous incarnez Akito Izuki, un jeune homme de 22 ans percuté par une voiture alors qu’il se rendait à l’hôpital pour aller rendre visite à sa sœur. L’accident est causée par l’invasion des visiteurs, ce qui causera du même coup la disparition de 99% des habitants de Tokyo. Un esprit mystérieux prend alors possession du corps sans vie de notre jeune protagoniste, ayant comme effet de le réanimer.

C’est à ce moment qu’Akito et KK vont faire équipe dans un monde dévasté par le chaos et provoqué par Hannya, un individu masqué d’un masque de démon. Cette personne dangereuse aura également kidnappé votre sœur, ce qui vous donnera la force d’aller la secourir et, du même coup, aider KK à sauver le monde qui est frappé par ce terrible désastre. 

Je vous avertis immédiatement : une fois le jeu lancé vous ne pourrez plus vous arrêter. Vous allez toujours vouloir en savoir plus, que ce soit sur l’histoire, sur KK ou même sur les nombreux esprits et fantômes du folklore japonais dont regorge le jeu. 

Un jeu de tir à la première personne apportant finalement quelque chose de nouveau!

Comme mentionné dans le dernier paragraphe, vous incarnez Akito et KK simultanément et vous allez être témoin de la chimie entre ces deux personnages au cours de votre parcours, personnages qui ont deux personnalités complètement différentes.

Le jeu est de type action-aventure mais également un jeu de tir à la première personne, ce qui pourrait sembler être un pari risqué compte tenu de l’expérience des personnes derrière le jeu, mais sachez qu’ils ont relevé le défi avec succès.

Votre personnage sera doté de pouvoirs spirituels à la suite de la possession de KK. Le vent, l’eau et le feu seront les éléments qu’Akito sera capable de manier pour éliminer les visiteurs. Tout le mécanisme de tir est très semblable à celui qui est offert dans la série Wolfenstein, du moins c’est ce que j’ai eu l’impression durant mon test. Une fluidité parfaite dans les mouvements et dans vos actions, vous devrez également apprendre à très bien viser car la zone de toucher de ce jeu est très précise. Akito aura également un arc à flèches enchantées pour qu’il puisse détruire les démons qui ont envahi Tokyo. Avec vos pouvoirs, votre arc et des talismans, vous allez devoir combattre des sans visage, ces fameux êtres qui se font appeler “des visiteurs”. Ces combats dégagent un une telle adrénaline et intensité que vous aurez un plaisir fou à les faire! 

Un arbre d’habileté léger mais bien dosé

J’ai souvent l’impression que, depuis Borderlands ou même un peu avant, les jeux de tir à la première personne se doivent d’instaurer un arbre d’habiletés dans leurs jeux. Eh bien Ghostwire ne fait pas différent des autres. Contrairement aux autres FPS, toutefois, son arbre d’habileté est très bien dosé pour garder une bonne difficulté tout en étant dans le pressentiment que vos pouvoirs réalisent plus de dégâts. Divisé en trois parties, vous aurez besoin de deux choses pour cet arbre : des magatamas et des points d’habiletés. Les magatamas seront obtenus à l’aide de quelques tâches secondaires et les points d’habiletés seront obtenus en montant le niveau d’Akito. Pour monter de niveau, il vous faudra alors de l’expérience et cette expérience est acquise par plusieurs façons dont accomplir les tâches principales et secondaires, vaincre des visiteurs et collecter des esprits. Vous aurez plus de 200 000 esprits à collecter à l’aide d’un Katashiro alors bonne chance pour tous les libérer. 

Lorsque vous découvrirez la ville de Tokyo, vous allez réaliser qu’il y a du brouillard qui vous tue quasiment instantanément. Il suffira de se bénir dans des portails Torii pour évincer le brouillard et, ainsi, déverrouiller par section la ville. Eh oui, on utilise ici un principe à la Ubisoft.

Ouvre ta garde-robe aux couleurs de Gucci

Vous avez le choix également de choisir les vêtements d’Akito qui seront aperçus seulement lors des cinématiques ou simplement au niveau des poignets lors des séances de jeux. Des vêtements qui sont acquis avec de l’argent, nommé Meika, et qui se dépense dans les nombreux magasins qui sont tenus par des chats. Oui, des chats, car bizarrement la malédiction n’a pas atteint les animaux. D’ailleurs, si vous avez la chance de trouver des maneki-neko, des sculptures dorées de chat qui envoie la main, celles-ci vous donneront des milliers de Meika. À chaque portail, appelé Torii, libéré de son sceau maléfique, votre récompense sera un chapelet. Ces chapelets obtenus, et une fois équipés, auront comme but de vous donner un bonus à votre élément (pouvoir) ou pour autre chose.

Des tâches secondaires inexplicables

Autres que les quêtes principales du jeu qui prennent comme contenu l’histoire principale, les tâches secondaires sont plutôt sympas. Vous allez devoir libérer des prunus serrulata, combattre des Kappa, briser des malédictions et j’en passe. En termes de quêtes elles sont assez diversifiées. 

Il vous prendra entre douze et quinze heures pour terminer l’histoire principale tandis que pour réaliser le 100%, on parle ici d’une trentaine d’heures de jeu. Ce qui est peu compte tenu de son prix et qu’il n’y a aucun mode en ligne. Prenant considération que le jeu peut se comparer un brin à un Far Cry et ce, même si on ne l’a pas encore essayé.

Une ville de Tokyo réaliste et des créatures qui donnent froid dans le dos

Parlons des graphismes et commençons par la ville de Tokyo. Celle-ci est très bien représentée, très bien détaillée, à la fois sombre et très colorée. Le point négatif que je pourrais lui reprocher est que les côtés ruraux de la ville se ressemblent tous mais ils sont très beaux et le jeu démontre ce que la prochaine génération de consoles a dans le ventre. Le feu, l’eau et le vent de vos pouvoirs sont très colorés et très bien faits, l’effet des flammes est tout simplement parfaitement bien réalisé. Les visiteurs sans visage sont tellement bien réalisés qu’il vous donneront froid dans le dos la première fois que vous en croiserez un. Tango Gameworks a fait un excellent travail côté graphique!

Mais quelle sorte de trame sonore Ghostwire: Tokyo peut-elle avoir?

Point négatif ici, la trame sonore n’est pas assez mise de l’avant. Lorsqu’on nous émet de la musique à l’écran, on réalise qu’elle est sublime mais elle n’est pas assez utilisée. C’est probablement pour nous faire vivre l’effet de solitude dans la ville de Tokyo parsemée de visiteurs qui, encore une fois, émettent des sons vraiment bizarres qui, simplement à écrire ces lignes, hérisseront le poil sur vos bras.

Ghostwire: Tokyo est un jeu qui possède d’énormes graphismes, des effets sonores qui sont très mystérieux à l’oreille et une trame sonore qui est excellente mais pas assez mise de l’avant. Sans oublier qu’avec quasiment vingt d’heures de jeu, je n’ai subi aucun crash, aucun bug et aucune baisse des IPS! Sommes-nous vraiment en 2022?

En conclusion

Ghostwire: Tokyo est un must! Il figurera parmi mon top de fin d’année assurément. Laissez-vous tenter par ce jeu d’action-aventure aux allures mystérieuses qui vous traînera dans un folklore japonais authentique! C’est un jeu qui possède une très bonne histoire, de très bonnes tâches secondaires, des aspects RPG bien dosés, de très bons graphismes mais une trame sonore qui n’est pas assez mise de l’avant.

Bien que pour le 100% il vous faudra une trentaine d’heures, le prix en vaut largement la peine.

Un énorme “MERCI” à Bethesda Softworks pour la copie du jeu!

Nom du jeuGhostwire: Tokyo
Date de sortie25 mars 2022
DéveloppeurTango Gameworks
Série
ÉditeurBethesda Softworks
Plates-formesPC, PlayStation 5
GenreJeu de rôle, Jeu d’action-aventure, Jeu de tir à la première personne
Mode de jeuSolo
LangueMultilingue (français inclus)

Ghostwire: Tokyo

79.99$
9

Graphismes

10.0/10

Trame Sonore

8.5/10

Jouabilité

10.0/10

Plaisir de jouer

9.5/10

Durée de vie

7.0/10

Pour

  • Graphismes à la hauteur de la next-gen
  • Effets sonores qui donneront froid dans le dos
  • Très bonne histoire
  • Aucun bug
  • Les mécanismes avec les pouvoirs et l'arbre de compétences

Contre

  • Trame sonore pas assez mise en avant plan
  • Les sections rurales sont trop similaires
  • Le jeu est court, même pour le compléter à 100%
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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