TEST – Greak: Memories of Azur – Quand l’union fait la force

Patrick Tremblay
Patrick Tremblay
lecture de 7 minutes

Conçue comme étant une aventure solo, apprenez à contrôler plusieurs personnages simultanément dans Greak: Memories of Azur

Greak: Memories of Azur est un plateformeur conçu par Navegante Entertainment et édité par Team17. Se voulant un espèce de conte de fées, le jeu raconte l’histoire de monde dont l’équilibre est définitivement compromis. Les Urlags, d’affreuses créatures sanguinaires, tentent de conquérir de nouveaux territoires tandis que les Courines, vaillants défenseurs, sont acculés au mur et n’ont plus qu’à abandonner leurs terres. C’est alors que Greak, d’où le titre du jeu, tente de retrouver sa soeur Adara et son frère Raydel. Séparés par la guerre, les trois doivent d’abord se retrouver pour ensuite aider un groupe de survivants à fuir Azur à bord d’un gigantesque dirigeable.

Le début du jeu, qui se veut un immense tutoriel d’environ trois heures, servira également de mise en contexte afin d’aider Greak à récupérer les membres de sa famille.

Chaque Courine a ses propres capacités, rendant le jeu très plaisant sur ce point :

  • Greak, le plus jeune des trois, est à la fois rapide et agile. Pouvant manier l’épée et l’arbalète, il est en mesure d’effectuer des double-sauts, des sauts aux murs et des roulades pour esquiver les attaques au corps à corps et les attaques à distance;
  • Adara, la talentueuse apprentie de l’Oracle, sait léviter et est une experte en natation. Pouvant combattre à distance avec sa magie des arcanes, elle saura être un très bel atout;
  • Raydel, le plus vieux du trio, est un des gardiens de la forteresse de Kindall. À la fois robuste et puissant, il sait manier l’épée et le bouclier ainsi que le double-saut. Les gardiens de Kindall sont également munis d’un grappelin, leur permettant ainsi de surmonter des obstacles surélevés.

Un travail d’équipe à la fois avantageux et dangereux

Dès le début du jeu, vous serez en mesure de retrouver votre soeur Adara quand même assez rapidement. À ce moment, vous pourrez goûter à ses capacités d’attaques à distance ainsi que sa maîtrise de la lévitation. Avec Greak, rapide comme l’éclair, c’est un jeu d’enfant. Mais vient ensuite le premier boss que vous affrontez à deux.

Systématiquement, vous ne contrôlez qu’un seul personnage et le second tente de se défendre tant bien que mal à moins que vous n’en preniez contrôle ou que vous utilisiez la touche pour rappeler l’autre personnage à vous. Et n’allez pas croire que parce que vous ne contrôlez pas le personnage que celui-ci est invincible et n’aura aucun dégât. La première fois que je suis mort contre le premier boss, c’était parce que celui que je contrôlais n’avait plus de points de vie, ce qui est “normal” à mes yeux. La seconde fois, c’est parce qu’Adara est morte contre le boss pendant que je contrôlais Greak. Oh, d’accord… là, ça change la donne! Je dois non seulement essayer de vaincre le boss avec un des personnages mais je dois aussi m’assurer de vérifier les jauges de vies des autres au cas où ils mangeraient trop de dégâts!

Ça peut donc, juste par ce fait, devenir quand même très agaçant sachant que vous n’avez aucune possibilité de voir le niveau de vie des personnages que vous n’êtes pas en contrôle. Sachant également que les créatures peuvent réapparaître, n’allez pas explorer les zones en laissant trainer les autres derrière trop longtemps car même s’ils peuvent se défendre, l’IA n’est pas ce qu’il y a de mieux non plus!

Le gameplay complet

Bien que le jeu aurait très bien pu se jouer à deux ou à trois en coop local, en écran scindé ou en ligne, il se présente comme un titre solo. De plus, je le présente comme étant un plateformeur mais le style de gameplay présenté est quand même très différent d’un simple jeu de plateforme dû à la synergie à avoir avec les personnages, combiné au jeu d’action vu les multiples combats, l’aspect metroidvania puisque certains endroits ne sont accessibles que par certains personnages ou après avoir déverrouillé certains aspects, un jeu de puzzles suite aux multiples énigmes que vous allez devoir résoudre et on pourrait même intégrer une partie RPG-esque au jeu puisque vous allez apprendre de nouvelles compétences de combat, vous allez devoir gérer votre inventaire et plus encore.

Non, le jeu n’est pas trop difficile mais il ne faut pas non plus s’attendre à quelque chose de simple. Vous risquez de mourir quelques fois alors pensez à sauvegarder le plus souvent possible.

La narration du jeu et les dialogues sont quand même très bien conçus. Les quêtes sont bien expliquées et faciles à valider.

La 2D suggestive vous laissera sans voix à plus d’une occasion: forêts, montagnes, marais, châteaux sont vraiment inspirés, tandis que les animations dessinées à la main sont d’une superbe fluidité et combien jolies. La trame sonore, également, est tout aussi plaisante à écouter et les bruitages donnent vie à cet univers.

Certains boss ne seront pas faciles à vaincre, je vous le dis tout de suite. Pareil pour certains niveaux à terminer. Il vous faudra environ une dizaine d’heures pour compléter le jeu ne serait-ce qu’une première fois.

En conclusion

Sincèrement, c’est un très bon jeu à jouer mais je ne vous suggère pas de proposer Greak: Memories of Azur à un jeune enfant. Avec la multitude de dialogues à gérer ainsi que la gestion des personnages via le D-Pad ou la touche d’appel à soi peut rendre le tout quelque peu exigeant pour eux. Je dirais même que le jeu a plusieurs éléments communs avec Hollow Knight.

Un énorme “MERCI” à Team17 pour la copie du jeu!

Greak: Memories of Azur

22.79$
8.2

Graphismes

8.6/10

Trame Sonore

8.7/10

Jouabilité

7.7/10

Scénario

8.1/10

Durée de vie

7.8/10

Pour

  • Jolis graphismes
  • Superbe trame sonore
  • Très beau concept
  • Bonne histoire

Contre

  • L'IA n'est pas vraiment bonne
  • La gestion des personnages est parfois complexe
  • Ne pas pouvoir voir la vie des autres
  • Un peu plus long aurait été encore mieux
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Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
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