Arrivé sur mobile en décembre 2020, voilà qu’Headland vient d’arriver sur Nintendo Switch et PC

Développé et édité par un petit studio indépendant qui se nomme Northplay, Headland est un jeu d’aventure ayant quelques petits aspects de jeu de rôle.

Avant de poursuivre ma chronique du jeu, j’aimerais simplement ajouter qu’il possède une traduction en français et que je l’ai testé sur Switch.

Quand l’imagination d’un petit garçon est grandiose

Vous incarnez un jeune garçon rempli d’imagination nommé Nor. Soudainement, le monde que notre protagoniste a imaginé est ravagé par une force mystérieuse. Il devra donc se lancer dans un voyage au fin fond de ses pensées afin de constater que les fragments de sa créativité ont été volées. Une fois arrivé à Headland, un robot se présentera à vous pour offrir son aide, une aide qui vous sera d’une grande utilité pour retrouver les fragments.

Headland possède une bonne histoire malheureusement un peu enfantine. En revanche, nous ne pouvons considérer cela comme un défaut pour la seule raison que Northplay ne cache pas que c’était bien la direction que le studio voulait emprunter.

Niveau gameplay, il ne s’éloigne pas beaucoup des jeux d’aventure que l’on connait déjà. Vous allez donc avoir une épée pour vous défendre et devoir également gérer votre vie, le tout à la troisième personne et ayant une caméra en hauteur. Je vous avertis immédiatement : la caméra vous mettra hors de vous par moment. J’ai été à de nombreuses fois coincé dans les décors parce que la caméra ne voulait pas suivre le personnage adéquatement.

Un jeu d’aventure ce n’est simplement pas d’avoir une épée, il s’agit aussi de se lancer dans la découverte d’un monde fantastique et d’y fouiller chaque recoin. Headland contient alors une dizaine de niveaux avant d’arriver au boss ultime, niveaux qui se ressemblent malheureusement les uns les autres, ayant tous comme thème la forêt. Il me semble qu’il manque un niveau aquatique que tous les jeux d’aventure offrent habituellement.

Dans les niveaux, il vous faudra remplir des objectifs afin de trouver la sortie de chacun, le tout en ayant des ennemis à combattre, ennemis qui ont un design très particulier. Vous allez avoir des plantes qui tirent des mouches, des glands qui essaieront de vous assommer, des loups bleus qui foncent à toute allure sur vous et plus encore. Le jeu possède une quinzaine d’ennemis différents. Je dis qu’ils ont un design particulier, mais il ne faut pas oublier que vous vous trouvez au sein de l’imagination d’un petit garçon et sur ce point, c’est très bien mis à l’avant plan.

Vous allez devoir récolter des petites boules multicolores qui serviront à construire des objets durant le niveau afin de le compléter. Elles peuvent également servir à construire les coffrets à la toute fin de chaque niveau pour augmenter les gains. 

Tout au long de votre aventure vous allez trouver des clés de trois couleurs : bleu, doré et violet. Ces clés vous serviront à ouvrir des portes qui se situent dans le hub du jeu. Le joueur aura donc la lourde tâche de vaincre des vagues d’ennemis afin d’obtenir de meilleures armes. Je ne sais pas pourquoi, mais la porte qui nécessite la clé bleue n’a jamais voulu me faire apparaître les vagues d’ennemis. Je n’ai jamais eu la chance de débloquer les armes qu’elle offre une fois complétée. Il y a un total de six armes à débloquer qui, elles, sont toutes améliorables. Pour pouvoir améliorer vos armes, vous allez devoir récupérer des ressources lors des niveaux : du bois, de la roche, et de l’or. Il est important de mentionner que chaque fois que vous perdez la vie, le jeu choisit une ressource au hasard et vous en fait perdre. 

Vous pouvez également améliorer le pourcentage de dégâts que vous infligez à l’ennemi et le nombre de cœurs qui est l’objet qui illustre votre barre de vie. 

J’aimerais apporter quelques derniers points avant de me lancer dans les graphismes du jeu. Headland possède une bonne jouabilité, néanmoins on ressent à plusieurs reprises que le jeu est destiné au mobile. Ce n’est pas tout, j’ai eu plusieurs soucis en termes de taux de rafraichissement d’image, principalement quand le jeu affiche plusieurs ennemis en même temps. Le jeu souffrait alors de lourdes baisses des IPS. Compte tenu que la Switch possède de bien plus gros jeux, j’en déduis donc que Headland manque un peu d’optimisation sur celle-ci. 

Un jeu d’aventure très coloré et imaginatif!

Headland est énormément coloré via des couleurs vives qui tapent à l’oeil. C’est malheureusement la seule qualité que je peux lui attribuer en termes de graphismes. Le jeu manque énormément de détails et d’animation. Meilleur exemple qui soit : lorsque vous tombez au combat, votre héros s’allonge au sol sans aucune animation avec un sourire au visage. Que je saches, quand tu meurs, ce n’est pas plaisant, non? 

Cependant, le côté imaginatif du jeu ainsi que la direction artistique que le studio lui apporte est bien choisi. Les créatures sont bien réalisées malgré qu’il manque encore une fois de détails. En gros, le jeu manque énormément de détails niveau graphismes.

En terme musical, c’est bien. La trame sonore ne vous résonnera pas en tête. Les effets sonores, quant à eux, sont bien choisis. Probablement mieux, même, que les musiques du jeu.

En conclusion

Headland est un petit jeu relaxant et très bien pour un public jeune. Il pourrait scotcher votre enfant pour un petit dix heures car je ne crois pas que le jeu offre un plus grand temps de complétion que cela. Pour ma part, cela m’a pris environ cinq heures pour le compléter à 100%.

Malgré les soucis techniques en termes de FPS et le manque de détails, le jeu a été plaisant à compléter. 

Un énorme « MERCI » à Northplay pour la copie du jeu!

Headland

25.99$
6.1

Graphismes

5.5/10

Trame Sonore

6.5/10

Jouabilité

6.5/10

Scénario

7.0/10

Durée de vie

5.0/10

Pour

  • Très coloré et imaginatif
  • Bien pour un public jeune

Contre

  • Court
  • Baisse des FPS/IPS au rendez-vous
  • Manque de détails niveau graphismes
  • La caméra vous mettra probablement hors de vous
  • Niveaux quasiment tous identiques
Gabril "Crippler" Smith

Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.

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