TEST – Kao The Kangaroo fait son retour après près de vingt ans d’absence

Gabriel Smith
lecture de 10 minutes

Frappez, sautez et récoltez une panoplie de collectifs dans un tout nouveau Kao The Kangaroo.

Kao the Kangaroo peut sembler inconnu pour certains mais, au début des années 2000, plusieurs jeux de cette franchise ont vu le jour et, depuis 2005, plus rien. Soudainement, aujourd’hui, les consoles et PC pourront accueillir un tout nouveau Kao. Il sera possible d’y jouer sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Séries X|S. On parle ici d’un jeu de plateformes en trois dimensions qui s’inspire beaucoup de la trilogie d’origine de notre petit dragon mauve préféré, Spyro. Kao The Kangaroo est développé et édité du même coup par le studio polonais, Tate Multimedia.

Mon test s’est déroulé sur XBox Série X et le jeu offre aussi des sous-titres en français sous le doublage en anglais.

Il est très important de s’occuper de sa famille!

Vous incarnez un kangourou nommé Kao quand, tout à coup, votre sœur et votre père sont portés disparus pour une raison que je vous laisse découvrir. Voici l’élément déclencheur qui vous fera prendre la décision de votre vie : aller secourir votre famille et ce, même si votre mère n’est pas d’accord de vous laisser partir. Aidé par votre maître, qui aura une allure d’un koala en kimono, vous tomberez sur des gants de boxe ayant la réputation d’être maudits. Surprise, les gants vous adoptent et vous aideront de ce fait à mener votre quête.

Vous allez donc traverser quatre mondes ayant des thématiques uniques telles que la glace et la forêt. Chaque monde contient généralement trois niveaux en plus d’avoir un niveau dédié à un combat contre un boss qui, une fois vaincu, vous fera passer au monde suivant. Cela vous prendra un peu moins d’une douzaine d’heures pour aller chercher le 100% si vous êtes à l’aise avec les jeux de plateformes, sinon on parle ici d’un maximum de vingt heures.

Kao The Kangaroo était l’un des jeux que j’attendais le plus cette année, c’est donc peu dire que mes attentes étaient donc élevées. Si vous suivez le podcast duquel je fais partie, vous savez probablement que je suis un fanatique des jeux de plateformes en trois dimensions. Hélas, l’histoire de Kao est probablement un gros point faible du jeu car elle vous semblera inutile et aucunement intéressante, surtout en ajoutant par moment des séquences humoristiques lors des cinématiques qui ne vous feront aucunement rire. 

Un jeu qui prend les mécaniques de la première trilogie Spyro, pour vrai ?!

En fait, oui et non! Il faut dire que Kao reprend les mécanismes empruntés lors des anciens opus avec une touche de renouveau. La direction de l’époque était grandement inspirée de celle de notre petit dragon mauve. Des mécanismes qui rappelle qu’il vous faudra accumuler une quantité précise d’objets pour ouvrir les portes des niveaux, que vous avez des objets à collectionner dans les mondes et que vous devrez voyager à l’aide d’un bateau, qui sera toujours le même, pour se déplacer d’un monde à l’autre. Le tout est très bien adapté pour Kao, ceci est , du coup, un gros point positif. Ce que je lui reproche en revanche est probablement le manque de fluidité et la zone de touche incluant celle où le jeu détecte que vous sautez d’une plateforme à l’autre. Le jeu aura probablement besoin d’une grosse mise à jour mais ça, je vous en parlerai plus en détails dans la section des bugs de ce test.

Vous allez devoir récolter plusieurs objets dissimulés au travers des niveaux. On retrouve des diamants, des parchemins, des pièces de monnaie qui seront utiles pour vous bâtir une garde de robe, des runes et chaque lettre du prénom Kao y sont également dissimulées. En réalité, seules les lettres sont soumises à des sections de puzzles car les autres sont plutôt faciles à trouver et se trouvent généralement sur votre chemin. Malgré qu’on parle de puzzles pour les lettres, ils sont assez facile à déchiffrer, ce qui facilitera les plus jeunes à avoir accès au jeu. Seules les runes sont importantes puisqu’elles seront l’objet nécessaire pour avancer dans le jeu.

J’ai parlé de la monnaie qui est importante si vous voulez définir les tenues de Kao, bien on parle ici d’un maximum d’une vingtaine de morceaux de linge et quelques-unes seront à l’effigie des jeux précédents, ce qui est un très beau clin d’œil comme on les aime.

Les fameux gants de boxe seront beaucoup plus utiles que de simplement vaincre les ennemis. Ils pourront aspirer des pouvoirs élémentaires afin de vous aider à résoudre les sections de puzzles, pouvoirs comme le feu, la glace et le vent, ce qui augmente le plaisir de le parcourir.

Kao The Kangaroo, niveau jouabilité, est généralement bien. On reste pris dans le décor par moment et des problèmes de caméra nous rappelleront aisément l’ère de la Nintendo 64. En revanche, il n’y a pas que des mauvais points car le jeu est plaisant à parcourir, facile et les séquences de plateformes sont superbes. C’est plus au niveau des bugs et autres que le tout ce corse.

Un Kao au goût du jour avec des graphismes superbes

Les graphismes sont vraiment beaux! On parle ici d’un jeu indépendant qui a opté pour le 3D et, souvent, les graphismes sont la section ou les studios coupent et ce n’est pas le cas ici. Lorsque les gants aspirent l’élément feu, cela vous fera penser aux œufs de feu dans Spyro : Ripto’s Rage. Les tableaux sont superbes et très colorés, les éléments tels que le feu, l’eau ou les sections de forêts sont très bien conçus. Un tableau, entre autre, prend comme thématique une usine de jus de durian et le tout est très bien détaillé. On parle ici de graphismes qui rappellent des personnages de dessins animés mais dont le ton est parfaitement bien utilisé.

Les jeux de plateformes ont généralement des bonnes pistes sonores, Kao emprunte-t-il cette route?

Malheureusement non, tous les niveaux du même monde ont souvent la même piste audio et elle n’est pas très longue. Comme si ce n’était pas assez, lorsque la piste se termine, elle laisse un certain vide musical et ne reprendra que lorsque Kao meurt ou lorsque vous atteignez un point de sauvegarde. Je tiens aussi a préciser qu’elles sont quand même très bien mais, hélas, on n’en retrouve pas assez pour ce type de jeu et on dirait que la synchronisation est mal exécutée.

Bugs et autres

Kao est un jeu qui souffre de plusieurs problématiques. Des bugs d’affichage d’image, vous allez être bloqué dans des PNJs du jeu, des éléments du décors et bien plus. Mais le bug que je n’ai vraiment pas apprécié est celui de la sauvegarde. Le jeu avait de la difficulté à sauvegarder ma progression. À plusieurs reprises, quand je terminais mes sessions de jeu, je me buttais à devoir recommencer deux à trois niveaux précédents car il n’avait pas sauvegardé ma progression, une chose très frustrante. Aussi, je me suis rendu à un pourcentage de complétion de 98% car la lettre A du dernier niveau me semblait introuvable et ce avec un bon deux heures de recherche. Un bug ou moi qui est mauvais, seul le temps de la sortie le dira.

Le punch final

Les gens qui ont connu Kao ou qui aiment les jeux de plateformes en trois dimensions vont bien aimer le nouveau Kao The Kangaroo. Malgré les nombreux bugs, le manque de musique et l’histoire maigre en intérêt, le jeu possède une très belle jouabilité et de beaux graphismes.

Un énorme “MERCI” à Tate Multimedia pour la copie du jeu!

Nom du jeuKao The Kangaroo
Date de sortie27 mai 2022
DéveloppeurTate Multimedia
SérieKao The Kangaroo
ÉditeurTate Multimedia
Plates-formesPC, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One, XBox Series S|X
GenreJeu d’aventure, Jeu d’action, Plateformeur
Mode de jeuSolo
LangueMultilingue (français inclus)

Kao The Kangaroo

38.99$
6.1

Graphismes

8.0/10

Trame Sonore

5.5/10

Jouabilité

8.0/10

Scénario

3.0/10

Durée de vie

6.0/10

Pour

  • Très beaux graphismes
  • Jeu facile
  • Bien pour les plus jeunes
  • Très bonne jouabilité

Contre

  • Beaucoup de bugs
  • Problématiques de sauvegarde
  • Trame sonore maigre
  • Histoire avec peu de contenu
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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