Bienvenue dans le monde de Crysis où les forces américaines ont des nano combinaisons et combattent des extraterrestres
Avant tout, Crysis est un jeu de tir à la première personne développé par Crytek et édité par Electronic Arts. Le studio allemand a remasterisé sa fameuse trilogie qui a marqué une génération de joueurs par ses gros graphismes mais… est-ce que la franchise vaut le rachat en 2021? C’est ce que nous allons découvrir ensemble!
Crysis, là où tout a commencé
Vous incarnez Nomad, un membre de l’unité Raptor, une unité des forces spéciales américaines. Vous avez comme mission d’infiltrer une équipe d’archéologues sur une île contrôlée par l’Armée Populaire de Corée. Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu. Se déroulant principalement dans la jungle, le jeu vous amène à combattre des soldats ennemis et également des Cephs (la race extraterrestre de la franchise). Mené par Prophet au tout début du jeu, chef de l’unité Raptor et par la suite par le Major Strickland, l’infiltration fait assez vite place à un combat ouvert.
Le premier opus est sorti en 2007. À l’époque c’était une baffe niveau graphique et encore aujourd’hui avec ce remaster on le remarque assez vite. Cependant, Crysis est un jeu qui a souvent souffert au niveau gameplay pour moi. Je m’explique : comme j’ai dit plus haut, vous avez une nano combinaison, ce qui vous permet de sauté plus haut en maintenant la touche de saut, courir plus rapidement, vous donne une armure presque indestructible et vous rends invisible, le tout grâce à une bar d’énergie qui se régénère seule et assez rapidement. Vous avez un maigre arsenal de sept armes si on compte le lance missile. Vous pouvez aussi vous déplacer à l’aide d’un véhicule, ce que je suggère car on se perd facilement dans la jungle, non?
Quand on parle d’un jeu de tir à la première personne, on demande souvent combien de temps prend la campagne. Donc le premier jeu de la trilogie contient onze missions qui vous prendra un bon dix heures à parcourir.
Crysis est un très beau jeu mais qui souffre d’un gameplay qui date. L’histoire de Crysis est un délice et simplement l’armure vous fait sentir comme un surhumain.
Crysis 2, l’ère du virus Manhattan
Le jeu se déroule trois ans après les événements du premier jeu et se passe à New York. La ville est la cible d’un virus nommé « virus Manhattan » et qui est répandu par les Cephs. New York tombe donc sous la loi martiale et demande l’aide de Crynet System, plus précisément à sa filiale paramilitaire C.E.L.L. L’être humain tombe donc en guerre avec une race d’extraterrestre en plus d’être aux prises avec un virus mortel. Vous incarnez Alcatraz, un marine qui sert à bord d’un sous-marin qui a comme mission d’extraire le scientifique Nathan Gould. Le sous-marin est attaqué et vous allez être secouru par nul autre que Prophet (oui oui le chef de l’unité du premier Crysis). Prophet vous désignera donc pour enfiler la nano combinaison et vous allez donc devoir trouver le scientifique dans une reproduction de la ville de New York mais qui est complètement détruite due à des combats entre les soldats du C.E.L.L et des Cephs.
Le deuxième jeu de la franchise est sorti en 2011, quatre ans après le premier et on s’aperçoit que Crytek n’a pas chômé et nous offre une panoplie de nouveautés dans ce deuxième opus. On retrouve les mêmes pouvoirs de l’armure que dans le premier, par contre nous allons avoir la possibilité de les améliorer, ce qui va grandement aider votre aventure. Une des choses que je reprochais au premier est qu’il avait un maigre arsenal d’armes à feu; eh bien dans Crysis 2 vous avez plus du double du nombre d’armes qui se trouvent dans Crysis 1. Vous avez l’option également de modifier votre arme, par exemple d’y mettre un silencieux pour les moments plus furtifs ou encore de modifier votre lunette de tir ou votre grip. Un gros point positif pour cette suite est la disparition de la barre de vie. Crysis 2 est très beau niveau graphique, la ville de New York est époustouflante, bref, le jeu a très bien vieilli contrairement à son prédécesseur.
Une campagne épique qui contient dix-neuf missions et qui vous prendra entre neuf et dix heures a terminer. Dans l’ensemble, Crysis 2 est meilleur que Crysis 1, un jeu qui a très bien vieilli et qui va vous en mettre plein la gueule.
Crysis 3, La bataille finale
La finale de la trilogie se déroule 24 ans après les événements du second opus, toujours à New York. Vous incarnez Prophet qui est prisonnier par le C.E.L.L. Psycho (l’un des personnages de Crysis 1) viendra délivrer Prophet a l’aide des rebelles, un groupe de gens s’opposant à l’organisation C.E.L.L. Ce qu’il faut savoir, c’est que le C.E.L.L a capturé tous les soldats ayant une nano combinaison dans le but de récupérer les codes génétiques des Cephs et de s’assurer de la domination mondiale des terres et de la technologie. Donc votre mission va être de mettre un terme aux Cephs et de combattre le C.E.L.L tout en découvrant les restes de la ville de New York.
Par où commencer? Quand je suis en podcast et que nous devons parler d’un film qui s’écoute bien mais qui n’est pas grandiose, l’expression film pop-corn surgit souvent. Bien Crysis 3 est un jeu pop-corn. Une histoire correcte avec un bon gameplay. Vous n’avez quasiment aucune nouveauté au niveau de la nano combinaison si ce n’est quelques nouvelles améliorations, quelques armes à feu de plus qui sont bien divertissantes et un mode de piratage aussi vient s’ajouter aux nouveautés. Vous allez donc devoir pirater des systèmes de sécurité, des portes, des champs de mines ou encore des tourelles. Mais je crois que là où Crysis 3 sort son gros point positif est au niveau des graphismes. Encore une fois, pour un jeu de 2013, c’est un chef d’œuvre de l’époque. Les scènes de tourelles sont assez réalistes et les décors… wow!
Le gros point négatif de Crysis 3 est nulle autre que sa durée de vie. Ça m’a pris quatre heures finir les huit missions. Si on le compare aux deux autres opus, c’est un temps de jeu maigre, surtout pour clore l’histoire.
Crysis 3 est un jeu court qui n’offre pas autant de nouveautés que le deuxième opus. En revanche, c’est un bon jeu avec des graphismes qui est à l’effigie de la franchise.
Le mot de la fin
Crysis Remastered Trilogy est un bon jeu aux graphismes sublimes. Les trois jeux souffrent d’ennemis ayant une mauvaise IA et de quelques bugs visuels, mais rien de majeur. Est-ce que j’ai eu du fun à jouer à la trilogie de Crysis? La réponse est oui, mais est-ce que ce sont des campagnes mémorables? Là, je réponds non. Je crois que la série Crysis aurait dû avoir un meilleur troisième opus pour terminer la série et c’est ce qui me rend amer, finalement. Si vous n’avez jamais essayé la série Crysis, bien c’est le moment de s’y lancer, ça reste trois bons jeux de tir et souvenez-vous du nom de Prophet!
Un énorme “MERCI” à Crytek pour la copie du jeu.