TEST – Overwatch 2 : déclarée coupable de l’avoir aimé

Daphnée Boucher-Mongrain
Daphnée Boucher-Mongrain
lecture de 8 minutes

Malgré certaines lacunes, le jeu Overwatch 2 demeure un jeu que j’ai vraiment aimé!

Overwatch 2 est un jeu de tir à la première personne JcJ (Joueur contre Joueur) en ligne édité et développé par Blizzard Entertainment. Un volet JcE (Joueur contre Ennemis) sera disponible en 2023.

Mon expérience avec Overwatch

Lorsque j’ai rejoint l’équipe du Bêta-testeur, j’ai été ravie de savoir que j’allais pouvoir publier mon test sur un jeu vidéo récent. J’avais même le choix du jeu ! Alors, je me suis dit : « Allez, c’est le premier test de ma part, on va écrire quelque chose qui plaira à tous. »

Bref, au final, j’ai écrit un test sur Overwatch 2.

Un test globalement positif.

Ok, ok, éteignez les alarmes ! Laissez-moi m’expliquer avant de me lancer des roches ! Je sais, c’est vraiment une opinion impopulaire. J’en suis 100 % consciente. Mon avis a vraiment fluctué depuis sa sortie. Mais avant de publier mon test final, j’ai attendu d’avoir accumulé plus d’une cinquantaine d’heures de jeu et de voir plusieurs mises à jour. Afin d’être vraiment sûre de mon idée, et surtout, de me convaincre que j’avais le droit de me sentir ainsi par rapport à l’œuvre de Blizzard. 

J’aurais vraiment aimé partager toutes les opinions négatives des joueurs. Mais ce n’est pas le cas. J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer à cet Overwatch 2. Ça m’a rappelé des souvenirs de lorsque je jouais au premier opus en 2017. J’étais encore au secondaire, et, par une coïncidence étonnante, ma meilleure amie et moi avions acheté le jeu la même semaine. Depuis, nous y jouions presque tous les jours sur PS4, et ce, pendant une bonne année. 

Overwatch a été, à l’exception du serveur Hypixel de Minecraft, mon premier coup de cœur pour un jeu multi. Il va sans dire que l’œuvre de Blizzard occupe donc une grande place dans ma carrière de joueuse. Il représente pour moi mes premières victoires, mes premières rages, mes premières insultes, mes premiers trash talk. Tout ce qui peut me rendre nostalgique, quoi. 

Mais si on oublie justement mon amour pour Overwatch 1, qu’en est-il vraiment de son successeur ? Est-il à la hauteur du premier volet ? Mérite-t-il toute la haine à son encontre ?

Une animosité justifiée, mais que je ne partage pas

Overwatch 2 a bien des raisons de causer des maux de tête aux joueurs. Il suffit de penser aux différents conflits internes chez le développeur pour alimenter une certaine rancune envers le titre, sans parler d’une envie de boycott. Le deuxième opus contient peu de nouveauté : la grande innovation du jeu, soit le mode de jeu en PVE, n’est même pas encore arrivée. Nous retrouvons encore le même PVP, à l’exception qu’on joue en 5v5, la même interface, la plupart des modes de jeu, les mêmes cartes et les mêmes personnages (à quelques exceptions).

Mais justement, parlons des quelques nouveautés.

Les nouvelles cartes présentes dans Overwatch 2 renouvellent l’expérience de jeu. Avec leur grande surface et leurs différentes cachettes, les joueurs découvrent de nouvelles stratégies, surtout avec cinq joueurs et une composition à un tank. Les environnements sont magnifiques et nous plongent dans le lore d’Overwatch, qui, malgré les apparences, est très complet.

Le mode de jeu « escorte de robot » est aussi imaginatif. Il apporte un peu de renouveau à des parties qui pouvaient parfois devenir redondantes. On oblige le joueur à reconsidérer sa façon de jouer : il ne s’agit plus d’être soit en attaque, soit en défense, mais de faire les deux en même temps. On parle d’un mélange judicieux de plusieurs modes de jeux qui arrivent toujours autant à prolonger le plaisir.

Je pourrais parler en détail des nouveaux héros, de leurs fonctionnalités et de comment ils réussissent à apporter un peu de diversification au jeu. Mais honnêtement, j’ai surtout envie de vous dire d’aller tester par vous-même, grâce à ma fonctionnalité favorite du deuxième : le free-to-play. Le changement de modèle économique est d’après moi une réussite, car elle parvient à attirer un nouveau public et de nouveaux joueurs sur le titre. Tout le monde peut le tester et juger par lui-même ses compétences. Et dorénavant, nous sommes maitres de nos achats : finies les loots box où la probabilité d’avoir le skin de Mercy qu’on désire est très faible. Maintenant, nous achetons seulement ce qu’on veut (même si les prix sont pas mal trop élevés). Overwatch, n’étant pas un pay-to-win, conserve donc toutes ses qualités avec cette fonctionnalité. Le Battlepass, bien rempli et disparate, pourra séduire facilement les joueurs prêts à mettre des sous pour des cosmétiques, tout comme ceux qui préfèrent jouer gratuitement sans se soucier de l’apparence des héros. Pour moi qui n’avais jamais mis d’argent pour des cosmétiques dans le premier, la gratuité du second titre me va à merveille et en fait même une force.

Et, si jamais le jeu ne vous a pas plu, aucune culpabilité à le désinstaller, puisqu’il est gratuit. Et rien ne vous empêche de lui redonner une chance dans le futur si l’envie vous vient ! Ça me fait regretter la belle époque où je louais mes jeux au Vidéotron afin de les tester sans payer le plein prix.

En somme, le gameplay reste nerveux, amusant et facilement addictif. On ne réinvente pas la roue, les nouveautés sont sommaires, on revoit les mêmes événements périodiques, mais Blizzard a su redonner envie aux joueurs de retourner sur le titre. En plus des nouveaux personnages qui sont loin d’être lassants, pas pour rien qu’on refait toujours une partie même lorsqu’on déclarait que c’était la dernière !

Et les défauts dans tout ça ?  

C’est sûr qu’Overwatch possède un bon nombre d’aspects négatifs. On n’a qu’à parler du Gamepass et de la boutique qui nécessitent la coquette somme de plus de 10 000 dollars pour obtenir toutes ses récompenses, ce qui est déplorable. Il y a aussi le temps d’attente bien trop long lors de l’ouverture, rendant presque égale la chance de gagner au 6/49 et celle d’entrer en jeu en moins de 30 minutes. Il y a également trop de similitudes entre les deux volets : on dirait que nous sommes face à une mise à jour plutôt qu’à un second opus.

Mais…

J’ai vraiment eu du fun.

Et ce, malgré tous les défauts. Si je ne me concentre que sur le jeu en lui-même, j’ai passé un excellent moment. Un divertissement prenant qui, j’espère, va se bonifier avec les prochains modes de jeu.

Nom du jeuOverwatch 2
Date de sortie4 octobre 2022
DéveloppeurBlizzard Entertainment
Série 
ÉditeurBlizzard Entertainment
Plates-formesNintendo Switch, PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series S|X
GenreJeu de tir à la première période
Mode de jeuMultijoueur
LangueMultilingue (français inclus)

Overwatch 2

0.00$
8

Graphismes

8.5/10

Trame Sonore

7.5/10

Jouabilité

8.0/10

Plaisir de jouer

8.5/10

Durée de vie

7.5/10

Pour

  • Les nouvelles cartes sont superbes
  • Les nouveaux modes sont super intéressants
  • Le fait d'être à cinq contre cinq avec un tank fait évoluer le style

Contre

  • Les délais d'attente pour avoir une partie
  • On dirait simplement une mise à jour du premier jeu
  • Le mode PvE n'est toujours pas disponible
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Passionnée de jeux vidéo, de littérature, de cinéma et surtout de chats, j'essaie d'alterner entre ces intérêts tout en terminant mon baccalauréat en création littéraire et écriture scénaristique.
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