TEST – STAR WARS: Knights of the Old Republic – Rejoins le côté obscure, on a des cookies

Gabriel Smith
Gabriel Smith
lecture de 10 minutes

Jeu initialement sorti le 15 juillet 2003 sur les consoles de salon XBox, le jeu Star Wars: Knight of the Old Republic fait son retour sur la Nintendo Switch.

Développé à l’origine par BioWare, les papas de Mass Effect, l’édition pour la Nintendo Switch est en revanche portée par le studio Aspyr. Bien que plusieurs jeux de Star Wars ont pris place sur la console hybride, plusieurs étaient décevants. Qu’en est-il pour KOTOR?

Un jeu de Star Wars sans les événements Skywalker

En 2003, faire un jeu de Star Wars sans l’histoire des Skywalker sonnait un peu fou mais BioWare l’a fait malgré tout. 

Star Wars : Knights of the Old Republic, connu affectueusement sous le nom de KOTOR, se déroule 4000 ans avant l’avènement de l’Empire galactique où l’empire du Seigneur Sith Dark Malak menace d’évincer l’Ancienne République. La République galactique est sur le point de s’effondrer et le dernier apprenti de Dark Revan, Dark Malak, a lancé une armada de Sith pour conquérir la galaxie. 

L’histoire nous lance dans le rôle d’un héros qui se réveille à bord de l’Endar Spire, vaisseau de la République, qui se trouve en orbite autour de la planète Taris, prise d’assaut par la flotte Sith. Il faudra donc s’enfuir du vaisseau avec Carth Onasi, le deuxième personnage jouable du jeu, et partir à la recherche de la Jedi Bastila Shan qui est portée disparue. 

À mon avis, KOTOR offre la meilleure histoire qu’un jeu de Star Wars aie pu nous offrir. Vous allez partir à la découverte de plusieurs planètes dont certaines ayant été mentionnées dans les films, jeux vidéo ou dans les romans. On y retrouve également plusieurs races que la franchise a popularisé au cours des années. D’ailleurs, vous irez même sur la planète des Wookies!

Le coup de théâtre le plus fort?!

Star Wars: Knights of the Old Republic est avant tout un RPG. On commence le jeu en vous invitant à choisir une classe parmi les trois offertes qui ont toutes des caractéristiques différentes : Soldat, Scout ou Scoundrel. KOTOR, bien qu’étant un RPG, est très différent de ceux de l’époque car les moments d’actions, que ce soit au Blaster ou à l’épée (oui, oui! Il y a des sabres laser), vous allez être appelé à sélectionner un ennemi, puis tomberez dans un système où vous ne contrôlez plus rien. Votre personnage se mettra à attaquer et le dommage infligé est basé un peu comme un système de dés à la Dungeons & Dragons. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas bordélique et encore moins difficile. On s’habitue assez vite et on y prend goût également. 

Étrangement, votre personnage est sensible à la force et on se rend compte que BioWare a voulu nous offrir une pleine expérience de Star Wars. Plus vous montez de niveaux, plus vous allez pouvoir améliorer plusieurs points dont la force, la dextérité, la constitution, l’intelligence, la sagesse et le charisme. La montée de niveaux est également liée au système de dons : plusieurs sont offerts sur trois niveaux d’évolution. Plus tôt, je vous ai mentionné qu’une fois l’ennemi ciblé vous ne contrôlez plus rien mais, en fait, vous pouvez quand même lancer plusieurs grosses attaques et celles-ci sont considérées comme des dons. Néanmoins, il n’y a pas que des attaques dans les dons et tout dépend de la classe choisie. Vous devrez donc choisir ce qui convient le mieux à votre classe. 

Vous allez avoir accès à plusieurs personnages jouables au cours de votre histoire, ce sera à vous de former votre équipe de rêve selon votre type de jeu. Au fait, vous pouvez même jouer un android semblable à R2-D2 pour pirater des systèmes informatiques et ouvrir des portes. Simplement cet aspect m’a fait sourire.  

Votre équipement est une section très importante dans KOTOR pour sortir le plus possible victorieux des combats. Cette section est séparée en neuf parties, le corps pour l’emplacement de votre l’armure, la tête, la ceinture, les bras droit et gauche sur lesquels vous pouvez équiper bouclier et autres, les mains pour vos gants, une section pour un implant et les deux sections pour les armes. Si vous possédez deux épées courtes ou 2 petits Blasters, vous pourrez les équiper simultanément. Vous avez aussi le choix de plusieurs grenades et de mines mais attention, l’ennemi aussi. Il vous faudra faire gaffe aux mines ennemies car certaines infligent des dégâts énormes. Chaque pièce d’équipement est obtenue dans des coffres, des loots ennemis ou encore vous pouvez les acheter dans les magasins que le jeu offre à l’aide de vos crédits obtenus lors de vos quêtes. Choisissez bien votre équipement car, par exemple, une armure de combat pourrait vous donner plus en défense mais une autre va vous donner un bonus de dextérité en surplus.  

Dernier petit point à aborder sur le gameplay : la Force ou le côté obscur. Les quêtes que vous complétées vous apportent souvent à un dialogue ou à une action qui va influencer votre jauge de Force. Si votre côté obscur, exemple, est élevé, cela peut vous rapporter plus de crédit car vous allez avoir l’option dans le dialogue de menacer le PNJ dans le but de remporter un plus gros butin. 

Les graphismes et la superbe trame sonore!

Bon le jeu est sorti en 2003, KOTOR est un port en haute définition pour la Nintendo Switch. Il roule quand même bien malgré quelques baisses d’images par seconde qui n’a pas beaucoup dérangé mon expérience de jeu. Je tiens à dire aussi que le jeu a crashé trois fois au cours de ma partie.

Je ne vous mentirai pas, les graphiques datent mais on voit qu’il y a une petite amélioration. Par exemple, quand vous vous retrouvez sur la cité de Taris, les décors sont superbes. Il faut dire que Star Wars KOTOR était un très beau jeu en 2003 également. Les cartes nous paraissent énormes à première vue mais elles sont très linéaires et elles ne sont pas aussi grosses qu’elles ne paraissent. Vous avez des séquences de courses et de batailles spatiales qui sont pénibles dues au mécanisme et au graphisme, surtout celles qui se déroule dans l’espace où vous aurez à peine la chance de bien voir les vaisseaux ennemis. Heureusement, il y a un radar!

Pour ce qui est de la trame sonore, BioWare a offert une trame sonore digne d’un film de Star Wars. On ne peut leur reprocher cet aspect et le port suit exactement le tout. Le jeu est traduit à 100% en français, que ce soit les cinématiques, les menus et même le voice acting, tout y est! Laissez-moi vous dire que simplement le bruit du sabre laser vous donne des frissons comme dans chaque jeu de Star Wars! 

La conclusion

Le port du jeu Star Wars KOTOR par Aspyr sur Nintendo Switch est probablement le meilleur que nous ayons sous la main. Certes, la version Xbox a un temps de chargement moins long mais simplement le fait de jouer à KOTOR en mode portable est super amusant. 

Malgré quelques baisses de FPS et que le jeu a crashé trois fois (sauvegardez souvent!), le jeu a une très bonne histoire de Star Wars qui vous prendra entre trente et cinquante heures à compléter avec un gameplay qui a donné création a Mass Effect. Simplement d’entendre les nombreuses races parler dans leur langue d’origine ainsi que les choix multiples et la possibilité de les jouer en vaut le détour. 

Un énorme “MERCI” à Electronic Arts pour la copie du jeu.

STAR WARS: Knights of the Old Republic

19.94$
9.1

Graphismes

7.0/10

Trame Sonore

10.0/10

Jouabilité

9.0/10

Scénario

10.0/10

Durée de vie

9.5/10

Pour

  • Meilleure histoire de Star Wars en jeu vidéo
  • Trame sonore digne des films
  • La jauge de Force
  • Les personnages jouables changent beaucoup l'expérience de jeu
  • Jeu complètement en français

Contre

  • Les séquences de courses et de batailles spatiales sont pénibles
  • Quelques baisses de taux de rafraîchissement d'images
  • Quelques crash
  • La qualité graphique (mais ça reste un vieux jeu, hein?)
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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