Le tout nouveau jeu de type Hack & Slash de Bandai Namco a fait son entrée et est assez prometteur pour ceux qui adorent le genre
Combinez les concepts des jeux avec les combats en temps réel comme NieR: Replicant ou même les jeux de la série Tales of à un jeu comme Persona 5 et vous obtenez Scarlet Nexus, le tout nouvel IP de Bandai Namco.
Pourquoi ce comparatif, vous demandez-vous? C’est tout de même fort simple : il s’agit d’un univers où des adolescents en besoin d’interaction sociale sont au centre de l’attention dans un univers où une menace mutante tente d’anéantir l’humanité.
Une histoire étrange et pas si futuriste
À prime abord, nous avons l’impression que le jeu se déroule dans un futur lointain mais ce n’est pas le cas. L’histoire se déroule dans un présent alternatif dans lequel des scientifiques ont découvert une hormone dans le cerveau humain qui permet à la plupart des gens d’avoir des pouvoirs psychiques. Ces mêmes tests ont malheureusement eu des expériences désastreuses: celle de créer des mutants dangereux, appelez “Autres”, dont la soif inextinguible de cerveaux menace l’humanité tout entière.
Une organisation militaire a donc par la suite été créée, composée d’adolescents ayant des compétences psychokinétiques. Certains d’entre eux ont été choisis et d’autres, quant à eux, ont rejoint l’organisation de leur plein gré.
Dans Scarlet Nexus, nous incarnons le rôle d’une jeune cadette d’élite, Kasane Randall, ou celui de Yuito Sumeragi, le fils du directeur de l’organisation. Bien entendu, le choix du personnage principal influencera le déroulement du jeu dans la mesure où les cinématiques et certaines tâches changent. L’histoire principale, quant à elle, demeure la même.
Le tout, dans un narratif anglophone ou japonais, est présenté lentement mais sûrement. Si vous ne comprenez ni l’un, ni l’autre, vous avez néanmoins l’interface et les sous-titres en français sans aucun souci. Malgré la lenteur au départ, l’histoire est prenante et intrigante, surtout le fait que les destins de Kasane et Yuito sont étrangement liés l’un à l’autre. Le centre de l’histoire se déroule dans une ville fictive appelée Suoh qui arbore de multiples monuments du monde.
Un design étrange et prenant
Dans son aspect rétro-futuriste, la ville n’est pas totalement réelle. De multiples panneaux d’affichage ou lumineux au sol sont de la réalité augmentée, créés par un algorithme de censure strict. D’ailleurs, les gens ayant eu un accident ou étant décédés ont un filtre pixelisé pour cacher le tout aux citoyens.
Bien entendu, au niveau des graphismes, le cel-shading du jeu est sublime et bien détaillé. Ajoutez à cela l’histoire prenante, les nombreuses missions principales et quêtes secondaires, le côté social du jeu qui nous force par moment à discuter avec nos compagnons et les citoyens de Suoh mais sans trop de pression, le tout est fort intéressant. Il y a également une gestion de textos à lesquels vous pouvez décider de répondre ou non ainsi que des communications par voie télépathique avec certains membres de l’escouade qui rendent le tout fort intéressant. Ces ajouts sociaux étant purement narratifs et n’influençant pas le cours de l’histoire peuvent cependant être négatifs dans des moments où la confiance est de mise car, à la longue, gagner la confiance de ses comparses est inévitablement nécessaire afin d’avoir les avantages associés au combat.
Parlant des combats
Dans Scarlet Nexus, les combats sont de type Hack & Slash et se déroulent principalement dans des missions de l’organisation. La plupart du temps, ces missions nous emmènent dans des zones détruites, reculées ou désaffectées où dévastation et ruine se dévoile sous nos yeux. Avec votre groupe, pouvant être composé de trois membres actifs et de deux membres passifs, vous affronterez ces “Autres” grâce à vos armes et vos capacités psychiques.
Un des gros avantages principaux du jeu, mis à part de l’arbre de compétence que vous pouvez développer librement, est le fait que vous pouvez emprunter les capacités de vos compagnons d’armes actifs. Rien de tel que de pouvoir se rendre temporairement invisible puis d’emprunter l’élément d’un autre comparse pour flanquer une attaque de feu avec notre épée dans le dos d’un gigantesque boss pour, ensuite, lui lancer un train en pleine tronche à la fin de notre combo.
Le côté négatif du jeu
Le style Hack & Slash de Scarlet Nexus fait du bien, sincèrement. Les puissantes compétences psychokinétiques et la combinaison des compétences à ceux de nos partenaires crée une panoplie de styles de combat différents. L’histoire est également superbement bien ficelée et donne le goût de toujours en savoir plus.
Le seul vrai go problème à mes yeux est le fait de ne pas avoir la liberté des choix dans certains dialogues des épisodes de confiance puisque cette composante sociale est un gigantesque noyau important dans le jeu et celui-ci ne demande qu’à être exploité à son plein potentiel.
Ajoutez à cela les quelques problèmes de ciblage lors des combats qui, par moment, peut rendre ceux-ci exténuant et frustrants en présence de multiples ennemis, il n’en demeure pas moins un jeu très plaisant à jouer et, malgré qu’il soit un nouvel IP, donne envie d’en vouloir encore plus.
Un énorme “MERCI” à Bandai Namco pour la copie du jeu!
Scarlet Nexus
79.99$
Pour
- Une excellente histoire
- Des combats intenses
- Plein de belles mécaniques de jeux
- Les pouvoirs psychokinétiques
- L'arbre de compétence et les combinaisons avec les comparses
Contre
- Le ciblage un peu déficient
- Les quêtes secondaires apportent peu
- Manque de pouvoir décisionnel dans les interactions sociales