TEST – Speedgunner Ultra en deux mots : bonne chance!

Un jeu pour speedrunner et probablement pour les chasseur de trophée et/ou succès

Speedgunner Ultra est un jeu de tir, de puzzle et de réflexe. Il est développé et édité par ELIXOR. La version console est réalisée par ChiliDog Interactive. Avertissement, vous devez avoir de très bons réflexes pour jouer à Speedgunner Ultra, sinon votre manette pourrait en prendre un coup.

Un jeu qui n’a pas de public cible

Speedgunner Ultra est dénué d’histoire : il n’y a que deux modes de jeu, alors penchons nous sur ceux-ci. En réalité, le mode campagne est séparé en deux sections, les modes Ultra et régulier. Vous contrôlez un petit robot qui a la capacité de se transformer en vaisseau spatial. Votre but est de compléter les 60 niveaux (30 pour le mode régulier et 30 en mode Ultra) du jeu en réalisant plusieurs combinaisons qui demandent d’avoir de très bons réflexes.

Les niveaux sont très linéaires, vous allez tout suite comprendre dans quelle direction vous devez vous diriger. Votre petit robot peut sauter sur les murs pour ainsi bondir plus haut et plus loin. Il est important de savoir qu’ en maintenant la touche de saut, vous sautez plus haut. Vous pouvez vous transformer en vaisseau spatial, mais faites attention : vous devrez gérer votre jauge d’endurance et des lasers latéraux seront mis en place pour la descendre à zéro d’un coup. C’est lasers sont mis en place pour augmenter la difficulté et vous devrez rapidement prendre en main la bonne combinaison pour ne pas mourir, car après avoir été atteint par trois attaques, vous mourrez et recommencez le niveau. Juste pour que vous compreniez le terme d’attaque, foncer dans un mur en vaisseau est considéré comme une attaque, donc faites gaffe.

Vous pourrez aussi réaliser des dash, ce qui est bien utile pour traverser des vitres lorsqu’il est temps de réaliser une combinaison de touches. Finalement il vous est possible de lancer des grenades pour détruire les ennemis et l’onde de choc de celles-ci vous permet d’augmenter votre élan lors des moments qui nécessitent des plus grands sauts.

Le jeu est très difficile mais on comprend vite ce qu’il faut faire. Speedrunner Ultra redémarre le niveau (par la force des choses) assez rapidement pour que le joueur ne puisse avoir le temps de perdre patience. Le mode Ultra est simplement la campagne de base, mais avec des défis bien plus difficiles. Le plus corsé est d’avoir le bon timing pour se transformer en vaisseau pour ensuite reprendre sa forme initiale. Mais à force de le refaire et refaire, vous aurez le bon timing.

Les obstacles à parcourir sont assez simples, mais à la fois très difficiles. Vous devrez esquiver des bombes pour ensuite détruire une tourelle. Cela semble facile, mais dites vous que pendant tout ce temps, vous allez retrouver du néant sous vos pieds, le bon timing sera donc nécessaire pour être en mesure de compléter le niveau.

Personnellement, je ne suis pas un fanatique du genre, mais j’ai l’impression que le jeu est uniquement présent pour les chasseurs de trophées et/ou succès. Payer un 7 $ pour aller chercher un 1000 de Gamerscore ou encore un trophée platine semble être une aubaine pour plusieurs. Autrement, je ne sais pas quel type de public Speedgunner Ultra peut aller chercher. Il nécessite un peu moins de deux heures pour le compléter et ce, en fonction de votre niveau d’habileté dans le genre. Je ne suis moi-même pas habile dans ce genre de jeu et cela m’a pris moins de deux heures pour compléter les 60 niveaux.

Plus rien ne va!

J’aimerais vous dire du bien de Speedrunner Ultra, mais malheureusement rien ne va dans le bon sens.

Il est moche et je m’excuse d’être aussi cru. Je n’ai pas l’impression de voir un beau travail de ce côté. Il est aussi hyper générique et les fonds d’écrans qui servent de décors sont des images. Les sections de sol terrestre son toutes noires sans le moindre détail. Les fameux lasers sont d’un bleu lumineux neutre. Tout ce qui se rattache aux ennemis est rouge sans vraiment avoir plus de détails. Que vous soyez en robot ou en vaisseau, le tout est tellement minuscule à l’écran qu’il est difficile de bien discerner les éléments.

Au niveau de la trame sonore, c’est mieux. Speedrun Ultra comprend trois musiques différentes. Une pour le menu qui est dingue (elle va se retrouver dans ma playlist assuré!). Les autres sont celles des modes régulier et Ultra. Que trois morceaux! Si vous restez pris dans un niveau, le fait de réentendre la musique ad nauseam vous fera plus perdre patience que le jeu en lieu même. Je ne vous parlerai pas des effets sonores, parce qu’il n’y en a que très peu. Dommage, car le tout commence tellement bien avec la musique du menu alors que le reste s’écroule d’un coup.

Je tiens à spécifier que la musique en général prend une tournure des années 1980. En gros, l’inspiration doit être le film Top Gun.

Conclusion

Speedgunner Ultra n’est pas très bon et ne possède pas vraiment de qualités. Je ne vois que l’aspect chasseur de trophées et/ou de succès quand j’analyse le tout. En plus d’avoir tombé sur des codes de triche lors de l’écriture pour faciliter le platine ou le 1000 de Gamerscore. 

Malheureusement Speedgunner Ultra est le pire jeu auquel j’ai eu la chance de jouer cette année. À moins d’être un chasseur de score, passez votre tour et ce même s’ il est que 6,49 $!

Un énorme “Merci” à Microsoft pour la copie du jeu.

Speedgunner Ultra

6.49$

3

GRAPHISMES

1.9/10

TRAME SONORE

3.5/10

JOUABILITÉ

6.5/10

PLAISIR

1.5/10

DURÉE DE VIE

1.5/10

Pour

• La musique du menu
• La facilité d’un platine ou d’un 1000 de Gamerscore

Contre

• Très court
• Graphismes décevants
• Trame sonore très faible
• Aucun plaisir à y jouer