TEST – The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV est arrivé sur Nintendo Switch

Patrick Tremblay
lecture de 6 minutes

Le dernier chapitre de la saga Trails of Cold Steel se conclut de manière intelligente, cocasse et plaisante, comme le veut la tradition.

Le “Grand Crépuscule” étend son ombre menaçante, mettant en danger toutes vies de ce monde. Les tristement célèbres classes VII, composées de l’ancienne et de la récente, devront retrouver l’élément le plus important du groupe, Rean, capturé par Giliath Osborn.

Voici donc ce qui vous attend dans le chapitre final de The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV de NIS America, maintenant disponible sur la console Nintendo Switch.

Comme dans les précédents titres, vous reprenez l’histoire de nos protagonistes à l’endroit où le précédent s’est terminé. Un fléau corrompt la populace par une sorte de malédiction psychique qui force les habitants à faire certaines choses contre leur gré. Un cauchemar révelera à Altina, Juna et Kurt que Rean est toujours en vie et qu’il a besoin d’aide. C’est à ce moment que le premier (et très long) chapitre s’entâmera en guise de tutoriel et afin de vous acclimater aux multiples mécanismes du jeu.

Nihon Falcom, signe d’excellence pour un studio d’à peine 60 employés

Pour ceux et celles qui, encore à ce jour, ne connaîtraient pas Nihon Falcom, il s’agit d’un très petit studio (62 employés en 2019) qui oeuvre majoritairement dans les jeux de rôles de type RPG et Action-RPG. Ils sont reconnus, d’ailleurs, pour la saga The Legend of Heroes ainsi que Ys. Par contre, il s’agit également de cette compagnie qui est derrière les Dragon Slayer, Xanadu, Tokyo Xanadu ainsi que Gurumin: A Monstrous Adventure. Avec 40 ans d’existence, cette compagnie a toujours le vent dans les voiles grâce à ses jeux colorés, complexes et complets.

Le gameplay et les combats

D’ores et déjà, l’atout principal du jeu est, mis à part son histoire accrocheuse, son système de combat combiné à la progression des personnages. Comme tout bon jeu RPG au tour par tour, on parle ici de batailles qui ne sont pas en temps réel et où vous devez sélectionner des ordres pour chacun de vos combattants. Avec les commandes de base, vous avez également les commandes d’Art et de Craft qui sont les deux mécaniques qui caractérisent la série depuis le premier épisode. L’un utilise des points que chaque personnage dispose pour effectuer des actions offensives ou défensives et la seconde permet l’appel du coup spécial de chaque héros, le S-Craft.

Les points utilisés pour le Craft peuvent également être utilisés pour invoquer les Deus-Excellion (ou les Divine Knights, si vous préférez) ainsi que les Panzer Soldats, de gigantesques robots qui vous aideront avec leurs compétences personnelles. Vous accumulez également des Battle Points lors des combats, vous permettant d’activer une sorte de mini-jeu une fois l’ennemi étourdi.

Bien entendu, chaque action d’attaque ou de défense a une portée ou une zone d’effet dans laquelle l’ennemi ou l’allié doit se retrouver pour bénéficier de l’effet.

Par écrit, cela peut paraître compliqué. Voilà pourquoi le premier chapitre est un long tutoriel car c’est effectivement le cas, pouvant causer la confusion. D’ailleurs, il y a d’autres mécanismes à considérer, tel que l’amélioration de compétences individuelles et l’avancement du rang d’aventure qui, à chaque fois, débloque de nouvelles choses. Cela dit, une fois familiarisé avec le système complexe du jeu, vous aurez un énorme plaisir à y jouer.

Sur la Switch, est-ce que c’est bon?

D’un point de vue technique, le jeu perd malheureusement de sa beauté en mode portable, notamment au niveau du taux de rafraîchissement de l’image. Par moment, les images ont une sorte de flou qui rend le visuel beaucoup moins agréable qu’en mode docké car, évidemment, celui-ci est beaucoup plus performant. Bien entendu, on ne parle pas ici de graphismes époustouflants mais, tout de même très beaux. Le style caractéristique apporté à cette franchise qui persiste depuis le tout premier est encore plus agréable visuellement puisqu’il est plus poli, plus net et présente des effets améliorés. Encore une fois, les voix anglophones et japonaises sont superbes et la trame musicale est tout simplement sublime! Encore une fois, on parle ici d’un jeu qui prend plus d’une soixantaine d’heures pour compléter et ce, sans tous les extras!

Sincèrement, la qualité des activités, des missions, des quêtes secondaires, des mini-jeux présents en grande quantité ainsi que le système de mise à niveau, les décors, l’histoire et la profondeur du gameplay sera une très grande satisfaction. Le seul gros point négatif que je peux donner n’est pas dans le jeu en soi mais plutôt dans la série qui, malheureusement, n’est pas complète sur la Nintendo Switch et, comme ce jeu se joue en quatre énormes jeux de multiples chapitres et que vous devez quasiment absolument avoir joué les précédents pour bien comprendre toute l’histoire, ça manque définitivement à la culture des gens qui prendront le jeu sur la Nintendo Switch sans avoir joué aux autres au préalable et n’y ayant pas accès, en ce moment, sur leur console.

Un énorme “MERCI” à NIS America et Nihon Falcom pour la copie du jeu!

The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV

74.99$
8.9

Graphismes

8.3/10

Trame Sonore

8.9/10

Jouabilité

8.6/10

Scénario

9.1/10

Durée de vie

9.8/10

Pour

  • Une excellente histoire
  • La trame sonore superbe
  • Plus de 60 heures de jeu
  • Mécanique de combat complète
  • Personnages sympathiques et attachants

Contre

  • Visuellement flou en mode portable
  • Légers framedrops
  • Quelques petits soucis audio
  • Il manque le 1er et 2e jeu sur la Switch
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Père de famille, gamer, chroniqueur pour Métro Média, développeur de jeu indépendant et programmeur dans la vie de tous les jours : j'initie mes enfants au plaisir du gaming avec les classiques des anciennes générations ainsi que les jeux récents.
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