TEST – Witchfire, le prochain Painkiller?

Gabriel Smith
Gabriel Smith
lecture de 12 minutes

Vous aimez les jeux de tir à la première personne, les roguelike, et par-dessus tout, vous adorez arracher les cheveux de votre cuir chevelu ? Eh bien, Witchfire comblera toutes vos attentes !

Aujourd’hui, nous allons parler de Witchfire, un jeu indépendant développé par le petit studio polonais The Astronauts. Il s’agit du deuxième jeu développé par ce jeune studio. Cependant, à noter que le studio a été fondé par trois anciens membres de People Can Fly, les créateurs de Bulletstorm et de Painkiller.

Witchfire est un jeu de tir à la première personne et un jeu de rôle, mais également un roguelike. Le jeu est disponible depuis le 23 septembre dernier, uniquement sur la plateforme Epic, accessible sur PC, et est également en accès anticipé. À l’origine, une sortie sur PlayStation 4 et Xbox One était prévue. Malheureusement, je n’ai pas réussi à trouver l’information sur l’annulation éventuelle de la version console.

Le jeu a été reconnu comme étant redoutablement difficile. Personnellement, je ne l’ai pas trouvé si difficile, mais je peux admettre que beaucoup de gens pourraient avoir du mal à passer le premier boss du jeu.

Une histoire très simple, elle reste néanmoins intéressante

L’action se déroule dans un univers de dark fantasy où vous incarnez un Witch, et une guerre fait rage entre les derniers membres de l’église et les witches. Vous allez donc combattre le clan des witches pour le compte de l’église. Mon explication sur l’histoire s’arrête ici. Je n’ai pas obtenu de réponse quant à la raison pour laquelle notre personnage agit de cette façon, que ce soit en lien avec un élément cohérent avec son intérêt ou même pour comprendre pourquoi une guerre a éclaté.

On nous présente une cinématique en 5 ou 6 images dès le début pour nous expliquer le récit, et c’est tout. On apprend que l’église a découvert un navire de witches qui possédait un artefact, et c’est la raison pour laquelle vous êtes envoyé, mais c’est tout.

Il manque cruellement de profondeur à l’histoire de Witchfire. Je dois également préciser que je n’ai eu accès qu’aux deux premiers niveaux, et il semble que six niveaux soient prévus, du moins c’est ce que l’on peut comprendre lors de la sélection du niveau. J’ose croire qu’une histoire plus riche sera racontée au fil des autres niveaux, car je pense que l’intrigue a du potentiel. Cependant, au moment où j’écris ces lignes, elle demeure très simple et manque de substance.

Le jeu ce démarque ici, dans son gameplay!

Dès le début, nous prendrons le temps de vous expliquer le HUB qui se nomme Grounded Hermitorium. C’est à cet endroit que tout se déroule pour être en mesure d’avancer dans les niveaux. Cinq lieux sont importants dans le HUB. Commençons par l‘Apothecary. C’est ici que vous allez mélanger vos ingrédients, le tout dans le but de vous créer des potions. Vous allez avoir besoin de deux ressources que vous devrez récolter au sein de vos excursions. Le petit bémol ici, c’est que lorsque vous lancez une mission, elle vous mentionnera que vous avez droit à un nombre X de potions, en fonction de votre niveau également. Lors de vos excursions, vous allez récolter des coins en tuant des witches. Ces coins seront nécessaires pour avancer dans le Research Gears & Item du Hub. Grâce à cette monnaie, vous pourrez lancer des recherches afin de développer vos armes, vos bagues et bien d’autres objets qui vous rendront beaucoup plus forts. Encore une fois, lors de vos excursions, vous allez avoir d’énormes quantités d’ennemis qui, lors de leur mort, vous octroieront des âmes. C’est au Ascension Shrine qu’elles seront utiles. En fait, c’est la ressource pour augmenter vos aptitudes. Il est possible d’améliorer six catégories : Vitality, Healing, Endurance, Witchery, Metonia et Luck. Il sera important d’améliorer chaque catégorie, et je ne pourrais pas vous dire quel est le niveau maximum de celles-ci. Durant mon test, je suis arrivé au niveau 303 et mes aptitudes étaient toutes à 60, sauf Luck qui était, quant à lui, à 62. Les deux derniers endroits du HUB seront le portail pour choisir votre mission et le coffre pour vous équiper de vos armes reçues grâce aux recherches, ainsi que vos spirits et vos bagues.

Une fois que vous allez sélectionner une mission via le portail, vous allez atterrir dans une grande carte qui vous semblera comme un monde ouvert. En fait, l’un des gros points positifs du jeu est que les niveaux sont vastes, et il n’y a pas de façon spécifique de les compléter. Donc, pas de parcours de A à B. Le seul aspect important à garder en tête sera d’éliminer le grand witche, qui sera marqué par une croix sur un crâne sur votre carte. Plusieurs défis vous seront offerts sur la carte, avec des boss plus faciles et plus difficiles à vaincre. En général, ces défis consisteront à vaincre une première vague d’ennemis pour ensuite faire apparaître le witche à tuer .Une fois l’ennemi en question tué, un grand cristal rouge apparaîtra, et grâce à des plumes que vous aurez réussi à récolter dans des coffres éparpillés dans le monde ouvert, vous pourrez améliorer un aspect de votre Witch. Par exemple, vous pourrez augmenter les dégâts que vous infligez à l’ennemi après chaque attaque reçue ou encore améliorer la récupération de votre stamina. Il faut aussi comprendre que lorsque vous terminez la mission ou que vous tombez au combat, ces aspects retombent à zéro ; ils seront actifs uniquement pour la mission en cours, d’où l’aspect roguelike.Des portes gardiennes seront également offertes comme défis. Vous devrez détruire les points d’appui pour les éliminer. Des coffres plus alléchants seront également proposés. Cependant, une fois ouverts, ils déclencheront d’énormes vagues d’ennemis, et vous devrez tenir bon si vous voulez vous emparer du trésor.

Par exemple, vous tombez face à un ennemi, en fait, vous mourez. Ce qui se passe sera simple : d’une part, vous allez être expulsé du niveau, et d’autre part, vous allez tout perdre, que ce soit vos objets ou encore vos âmes. L’aspect roguelike fait encore son effet ici. Cependant, vous allez comprendre pourquoi les gens trouvent le jeu difficile. Par exemple, vous améliorez votre aptitude Vitality, vous avez 5000 âmes, cela vous coûte 2600 âmes. Vous lancez une mission, vous accumulez 8000 âmes, vous avez donc un total de 10 600 âmes. Malheur, vous tombez avant d’emprunter un des portails disponibles sur la carte, et bien, vous allez perdre vos 8000 âmes, mais également les 2600 que vous aviez accumulées avant d’entrer dans le niveau. Si vous mourez, il vous faudra toujours recommencer à zéro pour vos âmes, et laissez-moi vous dire qu’arrivé au niveau 40 d’une aptitude, il vous en faudra 30 000 âmes pour être en mesure de l’améliorer. On parle ici de deux missions complétés sans mourir, ce qui sera difficile pour certains. Je ne l’ai pas mentionné, mais le jeu s’inspire beaucoup de Dark Souls.

Le jeu dans son intégralité est super, on s’aperçoit rapidement que l’équipe de développement a pensé à tout. Que ce soit pour les armes, les aptitudes, ou encore les aspects de bonus supplémentaires dans les missions. Ils ont réussi à bien doser la difficulté, le tout en offrant un ressenti au joueur qu’il est en constante progression et qu’il n’est jamais bloqué quelque part dans le jeu.

Graphismes, optimisation et trame sonore

Le jeu est super beau, une fois la première mission lancer. Vous allez découvrir des endroits qui représente très bien l’époque des châteaux et des chevaliers, c’est a dire le médiévale. Le tout est bien étudier et bien adapté au gameplay. Les ennemis m’ont beaucoup fait penser à Dark Souls, sans les copier. On voit clairement que le studio s’en est inspiré. Il faut aussi que je parle des couleurs, car le jeu est très sombre. J’imagine que l’époque médiévale n’était pas aussi haute en couleurs, mais il reste néanmoins que l’on tourne souvent dans des tons très sombres. Seules les couleurs rouge, bleue et jaune, vives et utilisées comme adorables autour des ennemis, se démarquent du reste.

Le jeu roule à merveille, je n’ai subi aucun crash, aucun drop de IPS ou encore de bug. Je n’ai absolument rien de négatif à dire de ce côté-là. J’ai même trouvé que le jeu était hyper fluide et la manette est compatible avec le jeu. C’est rare les fois où j’ai eu la chance de jouer avec une manette pour un jeu qui était en accès anticipé. Le jeu roule super bien en 4K et 60 IPS.

Petite déception en ce qui concerne la trame sonore. Bien que la pseudo-cinématique soit entièrement doublée, le jeu n’a quasiment pas de musique. Oui, le jeu possède une trame sonore, mais au moment d’écrire ces lignes, je ne m’en rappelais même plus, ce qui montre à quel point elle est facile à oublier.

La conclusion

Le jeu est en accès anticipé et il m’a déjà convaincu. Certes, ce n’est pas le grand chef-d’œuvre que bien des gens cherchent constamment, mais le jeu reste néanmoins un très bon divertissement. Je suis persuadé que le studio ajoutera du récit lors des lancements des niveaux supplémentaires et que la trame sonore sera améliorée. Mais à part cela, le jeu est très bon!

Un énorme “Merci” à The Astronauts pour la copie du jeu.

Nom du jeu Witchfire
Date de sortie 20 septembre 2023
Développeur The Astronauts
Franchise  –
Éditeur The Astronauts
Plates-formes PC
Genre Jeu de tir, jeu de rôle et roguelike
Mode de jeu Solo
Langue Anglais

Witchfire

45.99$
7.9

Graphismes

9.1/10

Trame Sonore

7.0/10

Jouabilité

9.5/10

Scénario

6.2/10

Durée de vie

7.5/10

Pour

  • Très bon mécanismes RPG
  • Les aspects roguelike
  • Le dark fantasy
  • Une difficulté bien dosé
  • Le jeu est super beau

Contre

  • Manque de musique entraînante dans la trame sonore
  • L'histoire manque de chair autour de l'os
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Animateur du podcast G Pour Geek, Gabriel est un passionné de jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans. Il aime avant tout les FPS, RPG et surtout les jeux de plateformes. Fanatique de Nintendo, bandes dessinées et de lutte également. Trois sujets qu'il essaie d'être le plus objectif possible malgré son amour pour les trois.
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